V.Frédéric, A.Girault-Carlier, K.Toufik, E.Sizarols, J.Weyl, LHauville - France 2
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Depuis le début de l’année, les prix de quasiment tous les aliments ont augmenté. Des hausses amenées à continuer début 2023.
Les prix poursuivent leurs flambées et les caddies sont de plus en plus difficiles à remplir pour de nombreux foyers. "On prend les premiers prix, même si ce n’est pas de la bonne qualité, mais bon, on doit faire avec", avoue un client dans un supermarché. Depuis un an, les prix des produits alimentaires augmentent à toute vitesse, une inflation inévitable selon les industriels de l’agro-alimentaire avec l’explosion des coûts de production.
En France, presque tous les plus grands groupes industriels augmenteront leurs prix l’an prochain. Chez Danone, entre 15 % et 19 % de hausse sont prévues. "Des prix peuvent devenir insupportables pour le consommateur final. Tout le monde mesure le risque, mais personne ne connaît le fameux seuil où le client se détourne", analyse Laurent Plantevin, conseiller en stratégie. En début d’année prochaine, l’inflation devrait s’élever à 5 % selon le ministère de l’Économie.
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Comment prendre soin de sa santé mentale et réduire le stress en intégrant ces aliments dans votre régime ? On vous dit tout !
Réduire le stress et prendre soin de sa santé mentale grâce à des astuces simples ? C’est tout à fait possible ! MCE TV vous dévoile le secret d’un régime alimentaire réussi.
L’alimentation a-t-elle des effets sur notre santé mentale ?
La réponse est oui ! Nous sommes ce que nous mangeons. En plus d’être le titre d’un livre signé Jane Goodall, cette phrase est pleine de vérité. En effet, votre alimentation peut influencer votre santé mentale.
Ainsi, le choix de vos repas ne devrait pas dépendre que de vos goûts et de votre budget. Même si avec la hausse des prix, il est de plus en plus difficile de se faire plaisir. En réalité, vous pouvez suivre un régime sain et qui vous fait du bien ! Et votre santé mentale s’en portera mieux.
D’ailleurs, certains aliments sont connus pour être de super alliés anti-stress. On pense ainsi au saumon, au thon et au maquereau. Riches en oméga 3, ils sont excellents pour faire face au stress.
Les œufs et les produits laitiers aussi. Tout comme les céréales complètes, les épinards, ou encore l’ail et l’avocat. La liste comprend aussi les fruits secs, les petites baies ou encore le miel et la gelée royale. Bref, de quoi se concocter de bons petits plats anti-stress ! On adore.
Récemment, une étude en Irlande a démonté que bien choisir les aliments qu’on consomme peut aider à réduire le stress. Cette étude, menée sur 45 personnes, a donc montré comment notre alimentaire peut affecter notre santé mentale !
Les aliments secrets à connaître
45 personnes âgées de 18 à 59 ans et en bonne santé ont donc participé à cette étude. Toutes avaient un point en commun: leur régime alimentaire était pauvre en fibres.
Le groupe a été divisé par deux. Une partie a suivi un régime psychobiotique. C’est-à-dire avec des aliments qui vont souvent de paire avec une meilleure santé mentale. Le diététicien leur a alors demandé d’inclure 6 à 8 portions de fruits et légumes par jour.
Mais des légumes riches en fibres prébiotiques. Comme les oignons, le chou, les pommes, les poireaux et les bananes. Ils devaient aussi ajouter 5 à 8 portions de céréales. Comme de l’avoine par exemple. Et enfin, 3 à 4 portions de légumineuses par semaine.
Les personnes participant à l’étude ont aussi ajouté à leur régime 2 à 3 portions d’aliments fermentés. Comme la choucroute, le kéfir ou encore le kombucha (une boisson fermentée, acide).
Quant à l’autre groupe, il n’a reçu que des conseils généraux. Et aucune indication pour ajouter les produits fermentés. 4 semaines plus tard, voici les résultats de l’étude !
Le groupe qui a suivi le régime psychobiotique déclare se sentir moins stressé. Pour les deux groupes, la qualité du sommeil s’est beaucoup améliorée. Mais le premier groupe avec le régime spécial avait de meilleures améliorations.
« Notre étude offre des preuves passionnantes qu’un moyen efficace de réduire le stress peut être le régime alimentaire. » déclarent alors les chercheurs. « Il sera intéressant de savoir si ces résultats peuvent également être reproduits chez les personnes souffrant de troubles liés au stress. Tels que l’anxiété et la dépression. » ont-ils ajouté. Un régime fermenté serait donc un bon allié pour votre santé mentale !
Ils sont à bannir ou à contrôler si vous faites attention à votre consommation de glucose.
Si vous êtes diabétique ou que vous souhaitez limiter votre consommation de sucre, il y a certains aliments qu’il faut éviter. Mais d’autres, qui ont, en apparence, très peu de glucose, possèdent en fait du glucose qu’on appelle des sucres cachés. Idéalement, il conviendrait de limiter l’apport en sucres ajoutés à moins de 10 % des calories que vous ingérez par jour (ce qui signifie 200 calories pour ceux qui suivent un régime à 2 000 calories) lorsque vous faites un régime. Mais difficile quand des aliments, que vous pensiez être vos alliés dans cette bataille, sont en fait des ennemis masqués.
Mais lesquels faut-il éviter ? Il y a par exemple les flocons d’avoine. Tous ne sont pas créés de la même façon. Certaines marques proposent des flocons préparés et aromatisés pouvant contenir 22 grammes de sucre ajouté (avec des fruits secs sucrés). Associez votre avoine sucrée à une boisson typique du petit -déjeuner comme un café avec du sucre, un thé au miel, un verre de jus d’orange ou un smoothie aux fruits, et vous atteindrez peut-être la quantité quotidienne recommandée de sucre ajouté dès le premier repas de la journée.
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Les autres aliments à surveiller
La vinaigrette pour salade est également à bannir. Essayez de vous en tenir à l’huile d’olive et au vinaigre et évitez les options plus crémeuses, qui sont souvent chargées de sucre, de calories et de graisses. Au restaurant, il vaut mieux demander sa vinaigrette à part. Les smoothies bons pour la santé, ce n’est pas toujours le cas. Les fruits sont naturellement riches en sucre et lorsqu’ils sont mélangés avec des jus de fruits, du miel, des fruits secs, cela peut créer un cocktail très sucré.
Il vaut parfois mieux ajouter des légumes à votre smoothie comme du concombre par exemple. Les jus de fruits sont aussi des faux amis. Qu’ils soient bio ou non. Ces liquides sont parfois autant chargés en sucre que les boissons gazeuses. Si vous voulez un jus vert rafraîchissant sans sucre inutile, faites-en un vous-même, mais en vous en tenant à des légumes comme le concombre, les épinards, le céleri et le chou frisé pour accompagner des fruits moins riches en glucose et sucre naturel. Le ketchup est aussi à bannir. Il est vu comme un produit salé et pourtant il contient énormément de sucre. Autant préparer une sauce maison.
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Les barres énergétiques, utilisées par les athlètes de haut niveau pour avoir des calories et du glucose dans le sang, ne sont pas bonnes pour les personnes lambdas qui mangent ces aliments entre les repas. Enfin, le thé glacé est un faux ami qui favorise l’inflammation et altère la façon dont nous métabolisons le sucre et les graisses.
Une simple lettre allant de A à E, sur un nuancier de couleur du vert au rouge, compréhensible en une fraction de seconde : le score environnemental pourrait être une arme puissante pour changer les comportements, contraindre les marques à l’action et mettre fin à la marée d’écoblanchiment qui inonde le monde de la publicité… À moins qu’il ne devienne au contraire un redoutable argument de « greenwashing » ?
Le score environnemental devrait apparaître sur les emballages de nos produits dans sa version officielle à la fin de l’année 2023, en reprenant une formule popularisée depuis 2016 par le Nutri-score, qui résume en un coup d’œil leur valeur nutritionnelle. Mais pour l’heure, et malgré quelques évolutions, les plans de travail du gouvernement inquiètent ONG écologiques, associations de consommateurs et organisation d’agriculteurs bio, rejointes par plusieurs enseignes de la grande distribution. Ils risquent d’aboutir sur un score intégrant mal les conséquences des pesticides et des engrais chimiques, faisant la part belle à un modèle agricole certes moins carné, mais aussi ultraproductiviste.
L’Éco-score.
Après presque quinze ans de discussions et deux ans d’expérimentation, les services du ministère de la Transition écologique ont ajourné d’un an la publication des décrets fixant la méthode de calcul. Plusieurs formules du score seront testées sur 550 produits dans les prochains mois, pour espérer « dépassionner le débat » avant l’épreuve de vérité des « arbitrages politiques » courant 2023, selon les mots du Commissariat général au développement durable (CGDD), service du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, contacté par Reporterre. Un premier déploiement facultatif du score pourra alors avoir lieu.
« Des lobbies hyperpuissants »
Les mois qui viennent sont donc cruciaux. Un intense travail d’influence est en cours, comme en a témoigné Allon Zeitoun, directeur de Naturalia, chaîne de magasins bio du groupe Casino, lors d’une conférence organisée à Paris le 5 juillet : « Nous ne sommes pas dans le monde des Bisounours ! Nous faisons face à des lobbies hyper puissants. Le mec qui fait plusieurs milliards sur une pâte à tartiner notée D, il ne se laissera jamais faire. Si on pense que ce n’est pas un fight [combat], c’est qu’on l’a déjà perdu. »
Les services du gouvernement réunissent chaque trimestre des dizaines d’organisations au sein d’un comité des partenaires, pour les informer de l’évolution de leurs travaux et enregistrer leurs réactions. « C’est un travail qui nous est très utile », souligne le CGDD. Mais les partisans de l’agroécologie considèrent que les dés sont pipés. « On est toujours minoritaires et les discussions sont faussées, parce que les décisions sont prises ailleurs », souffle Cécile Claveirole, secrétaire nationale de France Nature Environnement et membre du Conseil économique, social et environnemental.
Le diable se niche dans les détails : pour calculer ce score, le gouvernement et l’Union européenne recommandent la méthode d’analyse du cycle de vie (ACV), mesurant les émissions de carbone d’un produit à chaque étape de sa vie, « de la fourche à la fourchette ». Tout le monde, ou presque, s’accorde néanmoins de longue date à dire que cette méthode est insuffisante, parce qu’elle se focalise sur les émissions de gaz à effet de serre rapporté au kilo de marchandise, sans englober la complexité du vivant. Elle doit donc être complétée.
Depuis plus de deux ans, les acteurs se déchirent donc sur le juste coût qu’il faut attribuer aux différentes composantes des conséquences environnementales, des pesticides aux antibiotiques en passant par les engrais ou les OGM. « Il n’existe pas de dispositif parfait, souligne Mathieu Saujot, coordinateur à Sciences Po du programme Mode de vie en transition, qui observe ces discussions avec un regard extérieur. La difficulté est de trouver un outil assez sensible, mais aussi lisible, faisable avec les données disponibles, et qui permette de différencier les catégories de produits et les produits entre eux au sein d’une même catégorie. »
Un poulet élevé en batterie mieux noté
Deux scores expérimentaux s’opposent frontalement, et avec eux deux visions de l’agriculture : le productivisme et l’agroécologie. D’un côté l’Éco-score, porté par des entreprises du numérique et de la restauration [1], promet une facilité de calcul et une simplicité de compréhension. Il est déjà disponible sur l’application Yuka pour 70 000 produits, grâce à une méthode de calcul reposant sur les seuls ingrédients disponibles sur l’emballage, qui permet aux internautes de renseigner eux-mêmes l’application pour faire noter un produit.
De l’autre, le Planet-score, porté par les acteurs de l’agriculture biologique, des ONG climatiques et une association de consommateurs [2], revendique un plus haut niveau de transparence et une palette plus complète d’indicateurs pris en compte [3].
Exemple de produit avec un Planet-score. Capture d’écran Planet-score
Le premier point de discorde est l’importance donnée, dans la notation, à la notion de rendement agricole. Avec l’ACV, un poulet élevé en batterie est mieux noté qu’un poulet bio de plein air, parce que ce dernier nécessite plus d’espace et de ressources. Les cultures intensives, pourtant gourmandes en pesticides et en intrants chimiques, ressortent également avec les meilleures notes. « Cela représente un risque très important de greenwashing et d’écrasement des dynamiques de transformation et démarches mieux-disantes », s’alarme Sabine Bonnot, présidente de l’Institut technique de l’agriculture biologique (Itab) et animatrice du Planet-score.
« L’ACV valorise l’agriculture productiviste et descend la bio »
Pour intégrer une partie de ces critiques, l’Éco-score prévoit un bonus-malus pour moduler sa note au regard de cinq nouveaux critères [4]. Mais il valide une philosophie générale défavorable à l’agroécologie : « Effectivement l’ACV valorise l’agriculture productiviste et descend la bio. Malheureusement, il n’y a pas de système parfait, l’agriculture intensive est mauvaise sous plein d’aspects, mais nous ne pouvons pas nourrir tout le monde en bio, car elle a besoin de beaucoup de terres. Même si c’est dur à entendre », dit Julie Chapon, cofondatrice de Yuka, qui considère que le Planet-score fait ressortir « l’enjeu pesticides de manière totalement disproportionnée ».
Cette opposition entre climat et biodiversité montre la limite de l’affichage environnemental, selon Xavier Poux, chercheur associé à l’Iddri [5] et consultant pour le bureau d’étude Asca. « En se focalisant à l’échelle d’un produit, on perd la vision d’ensemble du système alimentaire dont les impacts environnementaux dépendent de sa gestion de l’espace », a dit le chercheur lors de la conférence de soutien au Planet-score, en juillet.
Son équipe de chercheurs a fait tourner un modèle statistique pour mesurer, justement, si l’agroécologie était en mesure de nourrir l’Europe : « La réponse est oui, à condition de produire moins (30 % de baisse de la production végétale et 50 % de baisse de la production animale) et donc de consommer moins. Il serait illusoire de vouloir produire autant et de n’avoir que des produits notés A. C’est un changement de logique économique et de régime alimentaire qu’il faut viser. »
Idem pour la viande, qui écope du pire Éco-score quel que soit le mode d’élevage utilisé, alors qu’un élevage extensif permet de fertiliser les sols sans engrais azotés, particulièrement émetteurs de gaz à effet de serre, et préserve les prairies naturelles, berceaux de biodiversité, selon les partisans du Planet-score. Là encore, Xavier Poux invite à élargir la focale pour regarder le système alimentaire dans sa globalité : « Si vous voulez manger uniquement des céréales bio notées A, il faudra pour les fertiliser qu’il y ait de l’élevage quelque part, que quelqu’un mange de la viande ou des yaourts », résume le chercheur.
« Un score qui ne dira rien »
Pour l’heure, le gouvernement travaille sur une formule de calcul proche de l’Éco-score [6]. Il complète les données de l’ACV sur cinq grands axes [7], avec notamment un sous-indicateur « Biodiversité » pondérant la note avec, entre autres, l’utilisation de pesticides, pour surcoter légèrement la bio. Cela permettra par exemple aux œufs bios de plein air d’avoir la même note que les œufs d’élevage en batterie, ce qui reste insuffisant pour les défenseurs du Planet-score. Ni les OGM ni la question du bien-être animal ne seront représentés dans ce score, ce qui constitue une victoire importante des industriels. Et la notation sera la même entre les produits d’une même catégorie. « C’est vrai que l’ACV “moyennise” les produits, confirme Julie Chapon. Mais ce n’est pas en passant d’un œuf A à un œuf B que nous aurons un impact positif. Nous devons changer totalement notre manière de manger. »
Le risque est néanmoins de rendre le score inopérant. « Nous arrivons sur un score qui ne dira rien, s’indigne Sabine Bonnot. Mais le pire est qu’il va bloquer la réelle transparence en se substituant à tous les autres. » Le score, lorsqu’il sera officiellement déployé, aura en effet vocation à remplacer les alternatives comme le Planet-score qui sera alors interdit, comme l’indique à Reporterre le CGDD.
« On se heurte à des forces obscures »
Les industriels, eux, déploient leurs efforts pour limiter les pondérations en se drapant derrière la « scientificité » de la méthode ACV, fustigeant le « bricolage » et la « confusion » des démarches mieux-disantes. Ils poussent pour que l’affichage soit dématérialisé, c’est-à-dire absent des emballages.
Ils sont pressés que des décrets entérinent une formule qui leur est, pour l’heure, favorable, mais freinent au contraire le déploiement du score de manière obligatoire. Le principal syndicat agricole (FNSEA), entre autres gros groupements d’intérêts, demande à ce que l’initiative française soit arrimée au calendrier de l’Union européenne, arguant d’un risque de « distorsion de la concurrence » si la France devait rendre seule l’affichage environnemental obligatoire.
L’Europe est au centre de leur stratégie d’influence. La Foundation Earth, une initiative de note environnementale sans correction de l’ACV, lancée par les géants de l’alimentaire, se montre offensive. Elle vient notamment de débaucher en qualité de responsable scientifique une employée de l’Agence de la transition écologique (Ademe), qui travaillait pour le gouvernement français sur l’affichage environnemental (Flore Nougarede). À son organigramme, figure également depuis le mois de juillet comme directrice non exécutive une ancienne lobbyiste en cheffe de Monsanto, qui fut longtemps directrice générale de FoodDrinkEurope, puissant groupement d’industriels de l’alimentation (Mella Frewen).
De son côté, la viande écope du pire Éco-score quel que soit le mode d’élevage utilisé. Pxhere/CC/René A. Da Rin
Planet-score fourbit aussi ses armes. Espérant rallier les consommateurs à sa cause, il commence ces jours-ci à se déployer. 170 entreprises appuient la démarche, les boutiques en ligne de Greenweez, Monoprix, Franprix, Naturalia, Biocoop, notamment, doivent les faire figurer sur les marques de distributeur et les œufs Fermiers de Loué l’ont déjà ajouté à leurs boîtes. « Il y a une prise de conscience. Certaines entreprises viennent spontanément nous voir, elles sont en train de réaliser qu’il faut bouger », rapporte Sabine Bonnot. Pour ces marques, le score peut être un puissant levier permettant de se distinguer de la concurrence et d’approfondir une stratégie de gamme : à condition d’être crédible, un score environnemental constituerait un argument efficace pour convaincre une clientèle prête à payer plus cher pour des produits vertueux (et qui en a les moyens).
« Comme on se heurte à des forces obscures, on a décidé de faire nous aussi de l’influence, complète Sébastien Loctin, fondateur du collectif En vérité, un “contre-lobby” regroupant une soixantaine de marques, notamment biologiques. Avec l’aide d’un cabinet d’affaires publiques, nous allons rencontrer les députés et les conseillers ministériels, exposer nos arguments, et préparer un texte de loi qu’on espère pouvoir proposer aux parlementaires à l’horizon de dix mois. »
D’après nos informations, cette contre-offensive du Planet-score inquiète les groupements d’industriels, qui tentent actuellement d’élaborer une réponse médiatique et scientifique.
Le conflit autour de la méthode ACV pourrait avoir des implications plus larges que l’affichage environnemental. La Commission européenne prévoit en effet d’en faire le pilier de sa stratégie de lutte contre l’écoblanchiment. Les entreprises seraient ainsi obligées de prouver leurs allégations environnementales sur la base des ACV. Le Parlement européen doit être prochainement saisi de cette question.
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Quand vous avez sur l’emballage d’un produit une date limite, et qu’elle est dépassée ou sur le point de l’être…le réflexe bien souvent est de le jeter.. et rien d’original…20% de ce qu’on gaspille est le résultat d’une date dépassée.
Il existe plusieurs dates
DLC, DDM, DLUO…à croire que tout est fait pour qu’on se perde, je vais faire le point :
DLC, c’est la date limite de consommation : voilà une date qu’il faut respecter, et au-delà de laquelle il peut y avoir un danger pour sa santé.
Et la DDM (date de durabilité minimale) remplace la DLUO (date limite d’utilisation optimale) : une fois la date dépassée, le produit perd de ses qualités gustatives ou nutritives (baisse de la teneur en vitamines par exemple), mais n'est pas dangereux pour la santé, il peut être consommé.
On peut manger sans s’inquiéter un produit qui a dépassé la date de durabilité minimale
Oui..Mais vous avez un autre repère pour vous aider à vous y retrouver. La façon dont cette limite est indiquée. Si c’est jour/mois/Année : vous vous pouvez la dépasser de trois mois, si c’est mois/année : vous avez un an et demi.
D’ailleurs on commence à voir dans certains commerces et supermarchés des rayons qui ne contiennent que des produits avec des dates courtes.
Avec de belles réduction à la clé. C’est vrai que pour une DLC un supermarché ne peut pas vendre un produit qui ne sera plus bon dans 48 heures sauf pour les aliments les plus fragiles, et c’est la même chose pour la DDM : donc il préfère vendre à bas-coût plutôt que de jeter ou donner. Et autant dire que les consommateurs en redemandent, d’après un sondage paru en 2021 : 97 % des français sont favorables à des rayons spécialisés sur les dates courtes…
Une source d'économies
50 à 90% d’économies…Vous les reconnaissez ces rayons car ils sont souvent identifiés par la mention « anti gaspi ». Ne vous en privez pas mais attention pour autant à ne pas surconsommer et gaspiller quand même à la fin…C’est en tout cas un bon moyen pour faire des économies et un beau geste pour l’environnement car on gaspille beaucoup trop…
D’ailleurs il y a des aliments qui ne se jettent pas.
C’est vrai : le café, le miel, l’alcool ou encore le sucre peuvent tenir des années…Même chose pour les boites de conserve, les pâtes ou encore le riz : on peut les consommer des années après la limite de la DDM.
Vous connaissez un moyen pour faire des économies, ou gagner plus d'argent ? Contactez Valère Corréard.
Bien que l’automne nous offre des températures clémentes en ce mois d’octobre, difficile de faire l’impasse sur la dépression hivernale qui approche : les jours raccourcissent, les vacances d’été sont loin… bref, il n’est pas toujours évident de garder le moral. Et justement, s’il y a un anti-dépresseur qui fonctionne, c’est bien la nourriture ! Ce matin, le Morning Sans Filtre vous partage les dix aliments qui rendent heureux :
TOP DES ALIMENTS QUI RENDENT LE PLUS HEUREUX
Le Saumon : « Les poissons gras sont riches en Oméga 3 et en lipides. Les Omégas 3 nous aident à lutter contre les maladies cardiovasculaires et à préserver un bon cholestérol« , explique le magazine Marie-Claire.
Le Chocolat Noir : Vous le savez peut-être, le chocolat libère de la dopamine et de l’endorphine – les hormones responsables du plaisir.
La Banane : Appréciée des sportifs, la banane vous permet de faire le plein en vitamine B6 et en magnésium.
L’avocat : « Riche en tyrosine, l’avocat produit ces neuromédiateurs bons pour la libido et la sociabilité », précise le magazine. De quoi nous convaincre d’en acheter quelques uns !
La Tomate : colorée, la tomate peut relever une assiette en moins de deux. Mais, ce n’est pas tout ! Sachez que consommer des tomates deux à six fois par semaine permet de réduire de 46% le risque de dépression.
Le Cornichon : Vous ne le savez peut-être pas mais le cornichons est un « psychobiotique ». Qu’entendre par là ? Tout simplement que le cornichon est un probiotique qui améliore la santé mentale.
Le Safran : Le Safran serait tout simplement l’épice du bonheur !
Les amendes et les Noix : Toujours selon Marie-Claire, les noix « sont riches en fibres, en magnésium et en acides aminés essentiels mais également en vitamine B6. Cette vitamine nous fournit de l’énergie, lutte contre la fatigue et soulage le stress ».
Les fruits rouges : Les fruits rouges sont vos alliés ! Ces derniers ralentissent le vieillissement prématuré des cellules.
Le Sarrasin : Les acides aminés que l’on retrouve dans le sarrasin vous feront le plus grand bien !
Vous n'êtes pas dans votre assiette ? Et si le problème venait justement de votre assiette ? Si les méfaits d’une mauvaise alimentation sur l’organisme ne sont plus à démontrer, la psychonutrition a récemment établi un lien entre troubles psychiques et aliments ultra-transformés. Pour aller encore plus loin, une étude américaine menée par des chercheurs du Schmidt College of Medicine de la Florida Atlantic University a ciblé les effets délétères de ce type d’aliments sur la santé mentale, pointant notamment un risque accru de dépression.
Les aliments ultra-transformés : pas bons pour le moral ?
Selon les données de l’OMS, 1 Français sur 5 est atteint de troubles psychiques. Pour y remédier, il faudrait d’abord changer nos habitudes alimentaires, à en croire les conclusions des travaux de recherche publiés en juillet 2022 dans la revue Public Health Nutrition.
Sur la ligne de mire des scientifiques : les aliments ultra-transformés. Pratiques, moins onéreux, plus rapides à consommer… Ces plats industriels sont omniprésents dans nos placards. Mais leur consommation favoriserait le risque de dépression. Ces denrées largement présentes dans notre alimentation sont donc à proscrire si l’on veut rester en bonne santé mentale.
Les effets psychologiques des aliments ultra-transformés
Pour établir ce constat, les chercheurs ont passé au crible les données de 10 359 adultes de 18 ans et plus, représentatifs de la population américaine. Résultat : les personnes qui consommaient quotidiennement des aliments ultra-transformés présentaient des augmentations « significatives » des troubles anxieux et dépressifs. « Comparativement aux personnes qui consommaient le moins d'aliments ultra-transformés, celles qui en consommaient le plus étaient 80 % plus susceptibles de présenter des symptômes de dépression légère ou plus sévère », rapportent les chercheurs. Aussi, les « jours de tristesse » recensés par les chercheurs étaient 20 % plus nombreux pour les férus de plats industriels.
Si le constat établi par les chercheurs est saisissant, comment comprendre que ce type d’aliments puisse avoir des effets aussi néfastes au niveau psychologique ? Pour l’expliquer, Eric Hecht, l’un des auteurs de l’étude, évoque nos besoins nutritionnels. « L'ultra-transformation des aliments épuise leur valeur nutritionnelle et augmente également le nombre de calories, car les aliments ultra-transformés ont tendance à être riches en sucre ajouté, en graisses saturées et en sel, alors qu'ils sont faibles en protéines, fibres, vitamines, minéraux et composés phytochimiques ».
Quels sont les aliments à éviter pour se sentir mieux ?
Comme son nom l’indique, un aliment ultra-transformé a subi un processus de transformations chimiques et biologiques par des procédés industriels. Il contient des additifs, conservateurs et exhausteurs de goût et surtout moins de vitamines que les produits dans leur état naturel. Le site gouvernemental mangerbouger recense les aliments ultra-transformés présents dans les rayons des magasins. Parmi eux, les sodas et boissons sucrées industrielles, la charcuterie, la plupart des pains et brioches vendus en supermarché, les plats cuisinés industriels, les margarines, certains produits laitiers aromatisés, et bien d’autres encore !
Ces aliments représentent désormais près de 70 % des produits industriels étiquetés et emballés des supermarchés, rapporte Top Santé. Selon la même source, pour repérer les aliments ultra-transformés, il faudrait regarder leur composition de plus près. Sans être le pro du décryptage des étiquettes, méfiez-vous des produits qui renferment des ingrédients que vous ne connaissez pas ou ceux qui seraient absents de la recette que vous prépareriez à la maison « comme cette mousse au chocolat qui contient des esters lactiques des mono-et diglycérides d'acides gras, de la gélatine bovine, de l'amidon transformé de maïs ».
Alimentation et santé mentale : un enjeu sanitaire majeur
« Compte tenu de l'ampleur de l'exposition et des effets de la consommation d'aliments ultra-transformés, notre étude a des implications cliniques et de santé publique importantes », alertent les chercheurs. Bien que l’expérimentation ait été réalisée aux Etats-Unis, auprès d’un échantillon représentatif de la population américaine, les conclusions des travaux seraient « généralisables à d’autres pays occidentaux ayant des apports alimentaires ultra-transformés similaires », indique l’étude.
Des recherches antérieures ont déjà démontré l’impact de la consommation d’aliments ultra-transformés sur la santé, les données demeurent toutefois rares alertant sur d'autres symptômes néfastes pour la santé mentale, notamment la dépression et l'anxiété. Et au vu de notre consommation grandissante de ces produits, limiter leur ingestion représente un enjeu sanitaire majeur.
Références
Public Health Nutrition, Cross-sectional examination of ultra-processed food consumption and adverse mental health symptoms, 28 juillet 2022.
Top Santé, Aliments ultra transformés : c'est quoi ? Comment les reconnaître ?
Qu’ils soient physiques ou psychologiques, de nombreux facteurs peuvent causer une chute de la libido. Mais ce n'est pas un fin en soi : parfois, l’alimentation peut aider à booster le désir sexuel.
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Un morceau de gingembre et ça repart ? Une baisse de libido peut survenir chez n’importe qui et à n’importe quel âge. Causée par de multiples facteurs tels que la fatigue, l’anxiété, un déséquilibre hormonal ou encore des conflits avec l'être aimé, cette chute du désir sexuel peut être contrée par un accompagnement thérapeutique ou médicamenteux. Mais il existe également certains aliments qui permettraient de booster le désir sexuel (dans une moindre mesure bien entendu).
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une marque de chocolat américaine a commercialisé une tablette spécialement conçue pour être consommée à deux juste avant un rapport sexuel, rapporte Cosmopolitan. Le produit, baptisé "Tabs Chocolate", contient du cacao, connu pour ses vertus aphrodisiaques, mais aussi de l'épimède, "une plante qui stimule la libido et contient de l'icariine, connue pour stimuler le désir et renforcer les sensations", rapporte Metro, ainsi que de la racine de maca, qui favorise la circulation sanguine. Un cocktail explosif qui promet de remettre du piment dans la vie sexuelle de celleux qui le consomment.
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Au-delà de cette tablette de chocolat, il existe plusieurs herbes, épices et aliments du quotidien à privilégier et à intégrer à l’alimentation pour rebooster la libido. En voici quelques-uns.
Gingembre, avocat et spiruline pour un désir gonflé à bloc ?
Outre la maca, l’épimède et le cacao pur, d’autres ingrédients auraient des pouvoirs aphrodisiaques. C’est notamment le cas de la protéine de citrouille, comme le rapporte le site Force Ultra Nature. Les graines de ce fruit, en particulier, sont riches en zinc, et donc efficaces pour aider à la sécrétion de testostérone, une hormone en partie responsable du désir sexuel. Mais elles sont également riches en acides gras oméga-3, eux aussi très réputés pour booster le désir sexuel. Le site spécialisé vante également les propriétés aphrodisiaques de la spiruline, une micro-algue d'eau douce qui fait partie de la famille des cyanobactéries ou algues bleu-vert. Des vertus également associées au safran, selon Futura Sciences.
Les graines de fenugrec, composées notamment de diosgénine, une molécule utilisée pour la synthèse d'hormones sexuelles, a montré son efficacité sur les troubles érectiles chez l’homme et sur la baisse de libido chez les femmes, rapporte le média scientifique. D’autres recherches ont également mis en avant le ginseng pour des qualités similaires. L’avocat, riche en acides foliques, en vitamine B6 et en potassium, et le gingembre, facilitant l’afflux sanguin, sont également des ingrédients intéressants pour améliorer la libido, d’après le site Destination Santé. Alors, vous allez vous laisser tenter ?
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Repenser et rééquilibrer son alimentation peut suffire, selon les cas, à réguler le cholestérol sans même avoir besoin d'avoir recours à un traitement médical. Rien que pour cela, il peut valoir le coup de s’intéresser aux aliments à privilégier, non ?
Rien qu’en France, 12 millions de personnes sont concernées par un excès de mauvais cholestérol. Le cholestérol est, rappelons-le, un corps gras qui est, certes, fabriqué par notre organisme, mais également apporté par notre alimentation. Et c’est tant mieux, car il est indispensable pour notre corps… en quantité modérée. En excès, cette matière grasse se dépose sur les parois de nos artères. Au fil du temps, les dépôts s'accumulent et le diamètre des artères se réduit, exactement comme la canalisation de l'évier qui se bouche au fil du temps à force d'accumuler les miettes et restes alimentaires. Sauf que pour les artères, il n'existe pas de Débouch'stop miraculeux. L’excès de mauvais cholestérol est un facteur de risque de développer certaines maladies cardiovasculaires, comme un infarctus ou un AVC. Pour contrôler votre cholestérol, il convient de pratiquer une activité physique régulière, mais aussi de faire attention à ce que vous mangez. Une alimentation bien pensée, avec les bonnes doses, permet de réduire le risque cardiovasculaire.
Quels aliments éviter pour réduire le cholestérol ?
On sait tous, dans les grandes lignes, quels sont les aliments qui ne sont pas recommandés si l'on veut baisser notre taux...
C’est certainement l’un de nos plus grands beauty combat et ce n’est d’autant pas une mince affaire qu’il s’agit de contrer un phénomène naturel : la loi du temps qui passe ! Quand les premiers signes de l’âge apparaissent, on a beau s’armer de crèmes anti-âge liftantes et confier son visage à ses marques de beauté préférées dans l’espoir de réguler les rides, la nature est dans bien des cas plus fortes que nous. Petit reminder, dès l’âge de 25 ans, il faut commencer à adapter sa routine avec des soins et des crèmes spécialisés qui vont venir booster le collagène et travailler votre tissu cellulaire en profondeur. Si la routine skincare est primordiale pour préparer sa peau et la nourrir d’actifs anti-âge efficaces, on a trouvé une toute nouvelle méthode. Si l’on vous disait qu’une alimentation riche à base de fruits et de légumes pouvait elle aussi aider activement à reculer le vieillissement cellulaire ? Oui, oui et en plus des aliments qui colle pile au mood de cette saison fall ! Plus aucune raison de ne pas suivre cette routine green et fruity pour une jeunesse retrouvée ! On vous dit tout ici.
Un menu anti-âge qu’on adore et qu’on approuve
Au rendez-vous ? Que des fruits et des légumes dont on raffole et qui nous réconfortent lorsque l’automne s’installe tranquillement dans nos quotidiens. Kiwis, framboises, myrtilles mais aussi noix, patates douces ou encore carottes et tomates… Tous ces fruits et légumes regorgent de minéraux et de vitamines qui agissent franco dans la formation de collagène et participent donc à lisser et à unifier notre teint. Ce sont des mines à antioxydants qui préviennent les signes de l’âge en luttant activement contre les radicaux libres qui forment les premières rides. Du ptit dej’ au dîner, on vous propose donc 9 aliments ultra gourmands et super healthy de surcroît pour reculer et freiner le vieillissement cellulaire de votre joli frimousse.
Idée recette ?
Smoothie kiwi avocat, framboises à croquer le matin, velouté de carotte et de patate douce, carpaccio de tomates ainsi qu’une orange à croquer à midi, des noix à l’apéro et une poêlée d’aubergines, tomates, carottes accompagnés d’œufs brouillés au dîner !
Une alimentation variée et équilibrée affecte le microbiote intestinal d'une manière qui profite à la santé et à la prévention des maladies. Des chercheurs ont étudié comment ce dernier décompose un aliment très en vogue pour produire du butyrate, un acide gras spécifique associé à plusieurs avantages pour la santé dont le système digestif.
Alexandra Bresson
iStock/Eva-Katalin
Le terme de « santé intestinale » a gagné en popularité auprès des chercheurs et praticiens ainsi que sur les réseaux sociaux. D'un point de vue scientifique, toutefois, elle reste difficile à définir mais également à mesurer. Reste qu’une question est fréquemment posée dans ce domaine, à son médecin généraliste, sa diététicienne, ou sur Internet : j’ai mal au ventre, que dois-je ou ne dois-je pas manger pour préserver ma santé intestinale ? L’un des indicateurs principaux d’un intestin en bonne santé n’est autre qu’une une digestion efficace des nutriments, pour une absorption optimale de ces derniers. A ce titre, quels aliments sont les alliés d’un bon transit ? En premier lieu, les aliments riches en fibres solubles et insolubles (fruits et légumes, céréales complètes, légumineuses) et ceux riches en probiotiques (yaourts, kéfir, choucroute et autres aliments fermentés…). Mais un autre aliment s’avérerait particulièrement utile pour bénéficier d’une digestion fluide, comme l’affirment des chercheurs du King’s College de Londres.
Leur étude publiée dans « l'American Journal of Clinical Nutrition » a consisté à étudier l'impact des amandes entières et moulues sur la composition du microbiote intestinal, à savoir l’ensemble des micro-organismes, bactéries, virus, parasites, qui vivent dans l’intestin grêle et le côlon. Il s’avère que la consommation d'amandes peut entraîner une augmentation significative du butyrate, une forme d'acide gras à chaîne courte bénéfique (SCFA), et une plus grande fréquence des selles, entraînant des modifications bénéfiques de la fonctionnalité du microbiote intestinal. Le butyrate est produit par les microbes dans l'intestin lorsqu'ils digèrent les fibres et sont la principale source de carburant pour les colonocytes, les cellules qui tapissent le côlon. Lorsque ces cellules fonctionnent efficacement, elles fournissent une condition idéale pour que les microbes intestinaux se développent, pour que la paroi intestinale soit solide et non perméable ou enflammée et pour que les nutriments soient bien absorbés.
Un lien direct entre alimentation et « bonnes » bactéries dans le microbiote
« Une partie de l'impact du microbiote intestinal sur la santé passe par la production d'acides gras à chaîne courte, tels que le butyrate. Ces molécules agissent comme une source de carburant pour les cellules du côlon, régulent l'absorption d'autres nutriments dans l'intestin et aident à équilibrer le système immunitaire. », explique Kevin Whelan, professeur de diététique au King's College London. Pour mener cette étude, les chercheurs ont recruté 87 participants en bonne santé, hommes et femmes, âgés de 18 à 45 ans, qui se sont décrits comme des « grignoteurs » réguliers prenant deux collations malsaines ou plus par jour (chocolat, chips). Les participants, qui suivaient un régime alimentaire contenant moins de fibres que ce qui est recommandé officiellement, ont été divisés en deux groupes. Ceux du premier groupe ont reçu 56 g/jour d'amandes entières, et ceux du deuxième groupe 56 g/jour d'amandes moulues (farine d'amandes) tandis qu’un groupe témoin a mangé une collation à valeur énergétique équivalente.
Les participants devaient prendre ces collations au lieu de leurs collations habituelles, deux fois par jour pendant 4 semaines et devaient boire au moins 100 ml d'eau avec. Pour les résultats, les chercheurs ont pris en compte plusieurs critères : l'abondance relative des bifidobactéries fécales, la composition et la diversité du microbiote fécal, le temps de transit dans l'intestin entier, le pH intestinal, la production de selles (fréquence et consistance) et les symptômes intestinaux. Dans l’étude en question, il est précisé que « le microbiome intestinal est constitué de milliers de micro-organismes vivant dans l'intestin. Ceux-ci jouent un rôle vital dans la digestion des nutriments et peuvent avoir une influence sur notre santé, y compris nos systèmes digestif et immunitaire. Les mécanismes de l'impact du microbiote intestinal sur la santé humaine sont toujours à l'étude, mais les preuves suggèrent que la consommation de types d'aliments spécifiques peut influencer positivement les types de bactéries présentes dans notre intestin ou ce qu'elles y font. »
Bien choisir sa collation, pour augmenter sa consommation de fibres
Les résultats n’ont montré aucune différence significative pour le transit intestinal, le temps nécessaire pour que les aliments se déplacent dans l'intestin mais en revanche, les mangeurs d'amandes entières avaient 1,5 selles supplémentaires par semaine par rapport aux participants des autres groupes. Un constat qui peut s’avérer très bénéfique pour les personnes souffrant de constipation. En outre, le fait de remplacer les collations malsaines par ces aliments ont permis aux participants de bénéficier d’apports plus élevés en acides gras mono-insaturés, en fibres, en potassium et en d'autres nutriments importants par rapport au groupe témoin. En effet, contrairement aux idées reçues, nous avons besoin de graisses dans notre alimentation : si les graisses saturées (graisses d’origine animale, pâtisserie, charcuterie, produits laitiers gras) doivent être limitées, un régime riche en graisses insaturées (acides gras mono-insaturés et poly-insaturés) que l'on trouve dans les amandes, l'huile d'olive, les avocats, les poissons gras, est à privilégier.
Attention cependant, la revue médicale Vidal précise bien à leur sujet que si « ces acides gras devraient constituer l’essentiel de l’apport quotidien en lipides, ils sont néanmoins tout aussi caloriques que les acides gras saturés. » Une autre découverte a été le fait que les amandes ont été bien tolérées et n'ont pas entraîné de symptômes gastro-intestinaux, ce qui indique que leur consommation peut être un moyen d'augmenter les fibres sans causer d'effets indésirables gênants sur le transit, comme c'est souvent le cas lorsque des aliments riches en fibres sont ajoutés à un régime alimentaire. « Nous pensons que ces découvertes suggèrent que cette collation peut bénéficier au métabolisme bactérien d'une manière qui a le potentiel d'influencer la santé humaine. », conclut le Pr Kevin Whelan. Cette étude ayant en majorité été réalisée avec des femmes, la prochaine étape pour l’équipe scientifique sera de déterminer plus précisément si cette découverte est également généralisable aux hommes ou aux populations plus âgées.
Citrons, avocats, carottes et branches de céleri détaillées en tronçons… Pas de quartiers pour les légumes sur TikTok : tous sont plongés dans des bocaux remplis d’eau avant d’être entreposés au réfrigérateur. Dans ces vidéos qui génèrent plusieurs millions de vues, on vous conseille de faire des économies en allongeant les durées de conservation de vos aliments. Voilà comment un brocoli, dont le pied est immergé dans un vase, finit par orner l’intérieur d’un frigo tel un bouquet de roses égayant la table du salon. Mais ce n’est pas si simple. « Ce n’est qu’une illusion de fraîcheur ! », interpelle Stéphane Lagorce, professeur des sciences de l’aliment à AgroParisTech. Et de préciser : « L’eau migre en réalité dans le légume. Cela n’a pour effet que de rendre la carotte plus croquante. On recommande ce tour de main uniquement pour les radis coupés en quatre, mais absolument pas pour une question de conservation ». Au mieux, cette « astuce » sera parfaitement inutile, dans le cas de l’avocat dont les lipides repoussent la matière liquide. Au pire, elle souillera le légume si l’eau contient des bactéries. « C’est une opération à éviter sur le plan sanitaire » prévient le cuisinier agronome.
Responsable d’une intolérance chez environ 1% de la population en France, le gluten, ensemble de protéines contenues essentiellement dans les céréales, est très présent dans notre alimentation courante.
Pour limiter les symptômes (douleurs abdominales, diarrhée chronique, fatigue…), il est essentiel de supprimer certaines denrées. Voici celles qui contiennent le plus de gluten.
Le pain
Le gluten est une protéine que l’on retrouve notamment dans l'orge, le seigle, ou encore le blé. C’est pourquoi le pain en est très pourvu. C’est d’ailleurs le gluten, qui signifie «colle» ou «gomme» en latin, qui est responsable de l'élasticité de la pâte à pain.
Les pâtes
Fabriquées à partir de blé, les pâtes figurent aussi sur la liste des aliments à éviter en cas d’intolérance. Mais on trouve très facilement dans le commerce des pâtes préparées à base de farine de riz, et qui ne contiennent donc pas de gluten. Idem pour le pain.
La bière
Au rayon boissons alcoolisées, on peut citer la bière. Ce breuvage est composée d'eau, de levures, et de céréales qui contiennent le fameux groupe de protéines. Les plus utilisées dans le brassage sont l'orge, le blé, et le seigle. Mais là encore, il existe de nombreuses bières sans gluten dans le commerce.
La pizza
Qui dit match de football à la télé, dit combo bière/pizza. Mais ceux qui ne peuvent pas consommer une bière traditionnelle pour cause d’intolérance, ne pourront pas se consoler avec une bonne pizza, car sa pâte est source de gluten.
Les biscuits
Biscuits, biscottes, et autres viennoiseries sont les stars du petit déjeuner. Mais il faut savoir que ces aliments contiennent également beaucoup de gluten. Le matin, misez plutôt sur les œufs ou un bol de fromage blanc agrémenté de fruits olégaineux.
Quand on cherche à fondre des jambes et à maigrir des cuisses, trouver le régime ciblé et adéquat n’est à très juste titre pas une mince affaire… Selon que l’on veut perdre du ventre, des bras, des fesses ou des jambes, toutes ces zones du corps n’exigent pas le même régime minceur à suivre ni les même aliments. Quels aliments faut-il privilégier pour affiner ses cuisses ? Quelle routine food doit-on prioriser pour avoir un jeu de jambes tonique et svelte ? On a déniché un aliment qui est la star de notre régime d’automne : les épinards. On vous dit ses bienfaits et comment les cuisiner pour mincir des cuisses sans jamais faire l’impasse sur la gourmandise.
Pour des cuisses de bombe
Extrêmement riches en potassium et très peu caloriques (soit 23 calories pour 100g), les épinards sont un véritable allié drainant qui détoxifie et purifie l’organisme. Par ailleurs, quand on veut mincir des cuisses, il est préférable d’éviter les aliments favorisant la rétention d’eau comme les graisses saturées et le sel. Les épinards font donc partie de cette catégorie très ciblée et sont de fait ultra prisés par toutes celles qui veulent arborer des cuisses fuselées et toniques. Riche en fibres, en oligo-éléments, en antioxydants, en vitamines et en minéraux, la peau retrouve également de son éclat !
Les épinards peuvent être dégustés crus ou cuits. Pour maigrir, c’est la cuisson à la vapeur qu’il faut privilégier pour en conserver toutes les vertus au maximum. Crus, on adore les pousses d’épinards en base de salades que l’on peut décliner dans des recettes de saison composées super gourmandes et healthy à la fois. Tomates cerises, avocat, œufs mais aussi thon ou mozzarella… Les pousses d’épinards se consomment gogo pour sublimer toutes nos salades préférées et se fait un accompagnement de mi-saison idéal lorsqu’on mange une omelette ou un avocado toast par exemple.
Et notre recette culte qui convient parfaitement au mood du moment ? En velouté ! Mixés avec des poireaux et de la pomme de terre, ce velouté est savoureux, green detox et en manger à midi ou au dîner cet automne vous promet les cuisses les plus hot de l’open space.
Alors, pour arborer une paire de gambettes tonique et svelte, les épinards sont notre nouveau dada minceur adoré et on en mange sans modération !
S'ils peuvent avoir des effets néfastes sur notre vieillissement biologique, les aliments ultra-transformés sont également déconseillés durant la durée d'une grossesse (voire même avant).
Les aliments industriels issus de l’ultra-transformation sont (à juste titre) souvent dans le viseur. Les pizzas industrielles, burgers, les steaks végétaux, les plats préparés, chips, les cordons bleus, la charcuterie avec nitrites ou encore les crèmes dessert n’ont au final plus grand-chose à voir avec les matières premières dont ils sont issus au départ.
Le risque de voir leur progéniture prendre du poids dès le plus jeune âge s’accroît de 26%
La dernière étude du ‘British Medical Journal’ a suivi des mères américaines qui consomment plus de 10 portions par jour de ce type d’aliments et le résultat est simple : le risque de voir leur progéniture prendre du poids dès le plus jeune âge s’accroît de 26%.
Pour résumer, le régime alimentaire de la future maman au quotidien mais également avant la grossesse affectera celui de l’enfant. Souci : pour des questions de temps (rapidité de préparation) et d’argent, les aliments industriels ont encore la préférence de certains parents.
33% en France, 58% aux Etats-Unis
Les auteurs de l’article émettent l’hypothèse que la consommation excessive d’aliments ultra-transformés pendant la grossesse induirait une modification épigénétique, c’est-à-dire une modification de l’expression de certains gènes, comme ceux qui prédisposent à l’obésité, par exemple. Cependant l’étude ayant été effectué aux USA, il est utile de rappeler qu’en France les apports journaliers en calories par le biais de produits ultra-transformés représentent entre 30 et 33% pendant qu’ils sont de 58% aux Etats-Unis…
Il faut garder cela en mémoire : tout ce qui passe dans la vie In utero peut avoir un impact par la suite sur la vie de bébé…
« Vous sentez la pointe d'amertume, une saveur de réglisse et un goût sucré ? Et bien c'est du maïs », lance Nicolas Auriac. À première vue, difficile d'identifier les variétés de légumes et d'aromates qui se cachent derrière les centaines de pots de micropousses de la ferme urbaine de Neopouss.
Des aliments ultra concentrés en vitamines et en goût
Cette startup toulousaine a pris ses quartiers depuis cet été dans un sous-sol proche de la place Arnaud Bernard et s'est spécialisée dans la culture de très jeunes pousses récoltées au bout de quelques semaines avant qu'elles aient atteint un stade mature de développement.
Neopouss cultive une vingtaine de variétés de micropousses (Crédits : Rémi Benoit).
« Les micropousses sont l'avantage d'être ultra concentrées en termes d'apports nutritionnels (de minéraux et de vitamines) ce qui en fait des super aliments. Par exemple, le chou offre à masse équivalente 40 fois plus de nutriments sous forme de micropousse que de légume, la coriandre comporte 11 fois plus de vitamine C et le chou rouge présente jusqu'à 260 fois plus de bêta-carotène. Cette concentration nutritionnelle donne aussi toute la puissance du goût. Avec une simple feuille de micropousse de radis, on a l'impression d'avoir mangé un radis entier », décryptent Nicolas Auriac et Quentin Jeandel, les deux cofondateurs de Neopouss.
Un mode de culture peu énergivore en milieu urbain
Basilic, carottes, coriandre, radis, capucines, fenouil... une vingtaine de variétés de légumes, aromates et fleurs ont pris racine dans un espace de culture de 47 m2 verticalisé et en circuit fermé.
« Une pompe de faible puissance envoie de l'eau sur le plateau tout en haut du rack et vient irriguer par gravité les huit étages de culture qui sont positionné en pente inversée. L'eau non utilisée est récupérée et repart dans ce circuit fermé, ce qui génère de grandes économies d'eau. Notre système utilise uniquement l'eau du réseau, nous avons donc zéro intrants (pas d'engrais) », expliquent les deux entrepreneurs.
Peu énergivore, le système consomme l'équivalent d'un congélateur en électricité (Crédits : Rémi Benoit).
Pour compléter le dispositif, des ventilateurs d'ordinateurs miment l'effet du vent qui permettent de solliciter les plantes pour développer leurs racines et limiter l'apparition de pathogènes comme les moisissures. Un filtre UV est utilisé pour traiter par lumière les bactéries et des LED permettent de déclencher le processus de photosynthèse. Un système très sobre en énergie puisque chaque rack contenant 500 pots (en emballage compostable) de pousses de 15 cm x 10 cm consomme l'équivalent d'un congélateur en électricité.
Un mode de culture original que le duo a commencé à imaginer en 2021 depuis un appartement du centre-ville pour répondre à l'appel à projets Ma solution pour la planète lancé par la région Occitanie.
« L'idée était de proposer des modes de cultures résilients, soutenables, peu énergivores en milieu urbain. Notre système permet avec peu d'énergie de produire de la nourriture localement et surtout d'apporter une sécurité alimentaire. Comme nous cultivons en sous-sol, nous échappons aux problèmes d'irrigation des champs, de sécheresse et de pics de chaleur ponctuels qui détruisent les récoltes. Produire de manière verticalisée permet de produire sur 50 m2 comme si nous avions huit fois plus de surface », décrit Nicolas Auriac.
Neopouss vend ses pots de micropousses pour le moment à une vingtaine de restaurateurs de la région toulousaine qui les utilisent pour agrémenter leurs plats. « C'est très varié. Cela va de l'étoilé En Marge au mexicain de la place Arnaud Bernard en passant par le végétarien la Belle verte ou le resto bistronomique les Sales Gosses. À partir du moment où l'on commercialise du goût, tout le monde est intéressé », souligne Nicolas Auriac.
Par ailleurs, depuis le mois de septembre, ses produits sont commercialisés par Terrazur, filiale du groupe Pomona, qui est l'un des plus gros distributeurs de fruits et légumes en France et qui est implanté notamment sur le Marché d'intérêt national de Toulouse. « Ce distributeur proposait déjà les micropousses de Koppert Cress, le plus grand producteur européen sur ce segment et nous lui avons proposé d'avoir une alternative locale avec une meilleure fraîcheur », ajoute-t-il. Ces derniers mois, la pépite toulousaine voit les commandes affluer et vend en ce moment 350 pots par semaine.
Neopouss vent ses produits à une vingtaine de restaurateurs toulousains (Crédits : Rémi Benoit).
Neopouss vient d'intégrer la deuxième promotion de TechTheMoon, le premier incubateur dédié à l'économie lunaire piloté par Nubbo et le Cnes avec l'ambition de travailler notamment sur une version déshydratée de ses micropousses avec des applications dans le domaine de la santé, du sport et de la gastronomie.
Le concept pourrait aussi servir à compléter l'alimentation des astronautes. Dans la perspective de missions longue durée sur la Lune voire sur Mars, les astronautes devront trouver des solutions pour devenir autonomes en nourriture. Depuis des années, les équipes du Cnes peaufinent des solutions pour envoyer de la nourriture vers la station spatiale internationale. Lors de ses missions dans l'espace, Thomas Pesquet a consommé de la nourriture lyophilisée de manière être conservée longtemps et prendre moins de place. Pour la mission Proxima, les chercheurs du Cnes avaient même mis au point des emballages comestibles à base de pain d'épices.