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Monday, January 31, 2022

Quels sont les aliments les plus riches en cholestérol ? - Medisite

Rappelons les fondamentaux. Le cholestérol est un lipide essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. C'est pourquoi, il est important d'avoir du bon cholestérol (HDL) pour être en bonne santé. Or, c'est le mauvais cholestérol (LDL) qui va être néfaste. On considère que le taux de cholestérol LDL ne doit pas dépasser 1,6 gramme par litre de sang, tandis que le taux de cholestérol HDL doit être supérieur à 0,35 gramme par litre de sang. Le cholestérol total doit, quant à lui, rester inférieur à 2 g/l.

Le mauvais cholestérol est particulièrement répandu dans nos sociétés occidentales. Il doit être pris au sérieux, car il peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé cardiovasculaire. À long terme, les personnes qui en souffrent risquent l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébrale ou une artérite des membres inférieurs.

L'alimentation va avoir un rôle direct sur le cholestérol. Si certains produits riches en matières grasses vont augmenter le LDL, d'autres vont au contraire nous aider à le réguler ou vont favoriser le HDL.

Attention à ne pas faire d’amalgame. Ce n’est pas parce qu’un aliment contient du cholestérol qu’il sera néfaste. Ce sont les aliments riches en graisses saturées et graisses animales qu’il sera recommandé de limiter. Ces derniers vont en effet augmenter votre LDL. Or, ce n’est pas le cas des aliments riches en cholestérol.

En effet, le cholestérol alimentaire a peu d’influences sur le taux de cholestérol dans le sang. "Le cholestérol est tellement utile au corps humain que vous avez votre propre fabrique indépendante de cholestérol : le foie, explique le Dr Laurence Plumey, médecin nutritionniste dans Le Grand Livre de l'Alimentation (éd. Eyrolles). Si vous mangez beaucoup de cholestérol, vous en abaissez votre production hépatique ; si vous en consommez peu, vous augmentez la cadence de production. C’est pourquoi le corps humain est relativement peu dépendant des apports alimentaires de cholestérol".

Le cas de l’œuf est un bon exemple. Si le jaune d’œuf contient beaucoup de cholestérol, ce n’est pas pour autant qu’il faut s’en priver, et ce, même si vous faites du cholestérol.

Les œufs ne feront pas monter votre taux de cholestérol sanguin, même si vous êtes un sujet hypercholestérolémique. De son côté, Raphaël Gruman, nutritionniste, estime même que les œufs contribuent au bon cholestérol grâce aux bonnes graisses qu’ils fournissent. "Les œufs renferment des acides gras insaturés qui sont bénéfiques pour le cœur, explique-t-il. Ils aident à réduire le mauvais cholestérol LDL, ce qui peut donc prévenir les risques de maladies cardiovasculaires.

12 aliments contenant du cholestérol à manger plus souvent

Consommer des aliments riches en cholestérol n’est pas donc pas nocif pour l’organisme. Au contraire, pour certains, ils regorgent de vertus. Contenir du cholestérol ne veut pas dire contenir des graisses saturées.

Cholestérol : 12 aliments qui n’augmentent pas votre taux

Outre le jaune d’œuf, parmi les aliments qui contiennent du cholestérol, on retrouve les crevettes, le crabe, les abats, l’huile de foie de morue, les cuisses du poulet, le rognon d'agneau braisé, le foie de volaille, le ris de veau, les œufs de lompe ou encore l’andouillette. Ces derniers sont riches en cholestérol alimentaires mais pauvre en graisses saturées. Ils ne vont donc pas augmenter votre taux de mauvais cholestérol.

Tous les produits d'origine animale contiennent du cholestérol, or c’est la teneur en graisses saturées qu’il faut regarder.

Quels aliments peuvent aider à réduire le mauvais cholestérol ?

S’ils ne contiennent pas de cholestérol, certains aliments vont vous aider à réguler votre taux de LDL. On cite l’avocat (grâce à l’acide linoléique qu’il contient), les lentilles, les noix, les amandes, l’ail, la pomme, l’huile d’olive, l’orge, le saumon, les pois-chiches, les aubergines, l’oignon, la carotte, le thon ou encore l’asperge.

Cholestérol : 8 aliments riches en graisses saturées à éviter

Si vous faites du mauvais cholestérol, ce sont les graisses saturées qu’il faut réduire. Continuez à vous régaler avec les œufs et les crevettes, mais limitez les produits riches en matières grasses.

On cite les aliments frits, les viandes transformées, les produits laitiers entiers, les pâtisseries, les viennoiseries, la crème fraîche, le beurre ou encore la charcuterie. Ce sont souvent ces aliments qui sont responsables de l'hypercholestérolémie.

Les graisses saturées sont propices à l’athérosclérose

Ces derniers vont transporter le cholestérol du foie vers les autres cellules et favoriser la formation de dépôts sur la paroi des artères. On parle alors d’athérosclérose. En excès, le mauvais cholestérol est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires, telles que l'angine de poitrine, l'infarctus du myocarde ou l'accident vasculaire cérébral.

En principe, l'excès de cholestérol LDL est lié à l’alimentation - bien que des facteurs génétiques puissent aussi l'expliquer. En cause, une consommation trop importante de graisses saturées et d'acides gras trans.

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Sunday, January 30, 2022

Animaux : voici les aliments dangereux pour les chiens - actu.fr


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Voici les 11 aliments miracles pour booster votre cerveau et votre mémoire - Objeko

Votre cerveau est le point de départ de l’ensemble de vos fonctions corporelles. En effet, c’est le chef qui dirige tout. Il s’occupe de faire battre votre cœur, c’est aussi grâce à lui que vous inspirez de l’air dans vos poumons, il vous fait bouger les membres. Sans oublier tous les autres sens. Alors, il faut le chouchouter comme jamais. En effet, vous devez lui apporter une alimentation intéressante et saine pour qu’il soit en pleine forme et le plus longtemps possible. Découvrez les 11 aliments parfaits pour stimuler votre cerveau et votre mémoire.

Alimentation : des ingrédients parfaits pour votre cerveau !

Dans l’idée, une bonne hygiène de vie est un tout. L’alimentation est essentielle, mais cela ne suffit pas. En effet, vous savez qu’il faut manger au moins 5 fruits et légumes par jour. N’hésitez pas à réduire la part de protéines animales. Ensuite, il faut éviter d’être sédentaire et bouger le plus possible. Le sommeil est aussi très important. Il faut dormir suffisamment et avoir des nuits réparatrices. Bien sûr, avoir une vie sociale et rire font partie du bien-être global. Ce n’est pas évident avec la crise sanitaire de conserver ses amitiés, ses sorties, ses relations sociales. Mais, avec le temps, tout rentrera dans l’ordre… On l’espère vivement ! Voici le top 11 des aliments à privilégier dans votre alimentation.

1. Le poisson gras

En effet, les poissons gras sont des mets de choix pour votre cerveau. On peut citer le saumon, la truite, le thon, le hareng, les sardines. Ces produits de la mer sont très riches en oméga 3. Si vous ne le saviez pas, près de 60 % de votre cerveau est constitué de graisses. La moitié de ces graisses sont des acides gras oméga 3. Ce dernier est excellent pour l’apprentissage et la mémoire, car il construit vos cellules du cerveau. De plus, manger des poissons gras permet aussi de ralentir le ralentissement mental lié au vieillissement et aide à prévenir la terrible maladie d’Alzheimer.

Avoir une carence en oméga-3 peut entraîner des problèmes d’apprentissage et même une dépression. Dans tous les cas, intégrer des poissons dans son alimentation est bénéfique. En effet, on constate que les individus qui en consomment souvent possèdent plus de matière grise dans leur cerveau. Pour rappel, cette matière grise contient la majorité des cellules nerveuses. Ces dernières servent à prendre des décisions, à avoir une meilleure mémoire et aussi à gérer ses émotions.

2. Café

Alors, si vous êtes fans de café, vous serez contents d’apprendre que c’est con pour vous et votre cerveau. Dans le café, vous avez de la caféine et des antioxydants. Ces ingrédients ont des bienfaits pour votre cerveau :

– Hausse de la vigilance. La caféine permet de garder votre cerveau en alerte en stoppant l’adénosine. Ce dernier est une molécule qui vous donne l’impression d’être endormie.
– Une meilleure humeur. La caféine peut aussi booster les neurotransmetteurs du bonheur, comme la dopamine.
– Une concentration plus efficace. Plusieurs études ont prouvé que le café aide à la concentration sur une période courte.

Sur le long terme, voire du café dans votre routine réduit aussi les risques de maladies neurologiques, comme Parkinson et Alzheimer. Alors, si dans votre alimentation, vous intégrez 3 à 4 tasses par jour, c’est plutôt une bonne chose. Vous ferez le plein d’antioxydants contenus dans le café.

3. Les myrtilles

Beaucoup de fruits sont importants pour votre santé. En effet, votre alimentation doit être très végétale. Mais, un fruit en particulier est encore meilleur que les autres pour votre cerveau. Il s’agit des myrtilles. D’ailleurs, toutes les baies de couleur vive possèdent des anthocyanes qui ont des effets anti-inflammatoires et antioxydants. Ces derniers limitent le stress et l’inflammation ce qui est néfaste pour votre cerveau. En effet, cela peut entraîner un vieillissement prématuré ou des maladies neurodégénératives. Selon certaines études, la myrtille aide à améliorer la mémoire et la communication entre les cellules du cerveau. Alors, pour les petits et les grands, à intégrer dans votre alimentation sans modération !

4. Le curcuma

Les épices sont souvent reconnues pour être très bénéfiques pour votre santé. C’est une question d’habitude. Le curcuma est une épice jaune qui est aussi présente dans le curry. La curcumine surpasse la frontière hémato-encéphalique, ce qui veut dire qu’elle va aller jusqu’à votre cerveau. Cet antioxydant est intense, efficace et en plus constitué d’anti-inflammatoire.

– Efficace pour avoir une bonne mémoire. Le curcuma améliore la mémoire des personnes âgées et les victimes de la maladie d’Alzheimer.

– Calme la déprime et la dépression. Cet ingrédient booste la sérotonine et la dopamine, deux éléments qui agissent sur l’humeur. En cas de dépression et d’anxiété, intégrez tout de suite du curcuma dans votre alimentation.

– Un meilleur renouvellement des cellules cérébrales. Cette épice retarde le vieillissement des cellules cérébrales en stimulant les hormones du cerveau qui favorise la croissance de ce dernier.

Pour avoir de réels effets, vous pouvez prendre des compléments alimentaires. Sinon, il faudra intégrer beaucoup de curcuma dans votre alimentation, ce qui n’est pas toujours possible. L’idéal est de manger 500 à 2 000 mg par jour de curcuma, ce qui représente beaucoup. Pensez aussi aux infusions.

5. Brocoli

Les légumes verts sont importants à intégrer dans votre alimentation pour qu’elle soit saine. Le brocoli en fait partie et regorge de bienfaits. Il contient 28% d’antioxydants. De plus, il est riche en vitamine K. Enfin, il vous fournit plus de 100 % de l’apport quotidien recommandé (AQR) avec une simple portion d’une tasse qui représente 160 grammes de brocoli cuit. La vitamine K est une graisse qui est très présente dans votre cerveau. Alors, plus vous en mangez, plus votre cerveau se portera bien. Votre mémoire sera aussi améliorée.

6. Les graines de citrouille

Voilà un ingrédient auquel on ne pense pas souvent. Et pourtant, les graines de citrouille peuvent vous apporter des choses très intéressantes dans votre alimentation. Encore une fois, les antioxydants sont en quantité importante. De plus, cet aliment contient aussi beaucoup de magnésium, de fer, de zinc et de cuivre. Un lot de nutriments très agréables pour votre santé et votre cerveau en particulier :

– Zinc. Une carence en zinc entraîne des maladies neurologiques (Alzheimer, dépression, Parkinson)

– Magnésium. Le magnésium est important pour la mémoire et l’apprentissage et à la mémoire. Si vous êtes déprimés ou si vous avez souvent des migraines, essayer de vérifier si vous n’avez pas une carence en magnésium. Cela peut aussi aider les personnes épileptiques.

– Cuivre. Il aide votre cerveau à maîtriser les signaux nerveux.

– Fer. La carence en fer n’est vraiment pas recommandée, car elle abîme les fonctions cérébrales.

Ajouter quelques graines de courge dans votre alimentation ne pourra être que bénéfique pour votre santé.

7. Le chocolat noir

Le chocolat noir et la poudre de cacao possèdent des ingrédients qui boostent le cerveau. Notamment des flavonoïdes, de la caféine et aussi des antioxydants. Plus le pourcentage en cacao est élevé, meilleur c’est. Alors, il faut davantage privilégier les tablettes de chocolat à 70% minimum de cacao. Le chocolat au lait n’est pas ce qu’il y a de meilleur et encore plus si vous êtes au régime.

Les flavonoïdes que contient le chocolat et le cacao se réunissent dans votre cerveau pour vous donner toutes leurs forces. Selon des recherches, les individus qui mangent régulièrement du chocolat obtiennent de meilleurs résultats dans des exercices de mémoire.

8. Les noix

Les fruits secs sont très importants pour votre alimentation. Et les noix en particulier ont prouvé qu’elle pouvait améliorer votre santé du cœur. Un cerveau sain et un cœur sain sont très liés. Une étude datant de 2014 a montré que les femmes qui consommaient souvent des noix durant plusieurs années possédaient une meilleure mémoire.

Les noix sont très riches en nutriments, en graisses saines, en antioxydants et en vitamine E. Cette dernière apporte une barrière de protection à vos cellules contre les dommages engendrés par les radicaux libres. En plus, elles fournissent aussi des acides gras oméga-3 anti-inflammatoires.

9. Les oranges

Les oranges contiennent beaucoup de vitamine C. Si vous mangez une orange par jour, vous avez votre dose de vitamine C nécessaire. On sait que cette dernière est très efficace pour la santé de votre cerveau, pour limiter le vieillissement prématuré de celui-ci. Vous serez plus concentrés, votre mémoire ne vous fera plus défaut, votre attention et votre prise de décision seront rapides. Tout votre mental sera amélioré. Encore une fois, la vitamine C est un antioxydant intense qui combat les radicaux libres. Plus vous en mangez, plus vous éloignez certaines maladies comme la dépression, la schizophrénie ou encore Alzheimer. D’autres fruits et légumes contiennent aussi beaucoup de vitamine C comme les poivrons, la goyave, le kiwi, les tomates ou les fraises. Il y a du choix ! Alors, il n’y a plus aucune raison de ne pas avoir une alimentation quotidienne riche en vitamine C.

10. Œufs

Les œufs possèdent plusieurs nutriments intéressants pour la santé du cerveau, comme les vitamines B6 et B12, les folates et la choline. Cette dernière est un micronutriment efficace. Votre corps l’utilise pour créer un neurotransmetteur (acétylcholine) qui permet de calmer vos sauts d’humeur. En plus, il agit pour améliorer votre mémoire. La vitamine B permet de ralentir le déclin mental pour les personnes âgées.

De manière générale, les populations n’intègrent pas assez de choline dans leur alimentation, et c’est bien dommage. Le jaune d’œuf est l’aliment qui en contient le plus. En plus, les recettes sont infinies avec les œufs. Dur, en omelette, au plat, brouillé, tout est permis ! Pour vous donner une petite idée, l’idéal est d’avoir un apport en choline de 425 mg par jour pour les femmes et de 550 mg par jour pour les hommes. Un seul jaune d’œuf possède 112 mg. Alors, c’est parti pour les petits-déjeuners à l’anglaise ?

11. Le thé vert

Le thé vert, comme le café, contient de la caféine et donc joue sur votre santé mentale. On améliore plusieurs choses en buvant cette boisson : la prudence, l’esprit clair, la mémoire, l’attention, les performances… Mais ce n’est pas tout ! Le thé vert contient aussi la L-théanine. Il s’agit d’un acide aminé qui peut augmenter l’activité du neurotransmetteur GABA. Celui-ci aide à réduire l’angoisse et du coup vous vous sentirez plus détendus. Le thé vert est aussi riche en polyphénols et en antioxydants et vous aide à protéger le cerveau du déclin mental. Il réduit les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.


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Friday, January 28, 2022

Insectes, aliments de synthèse : que mangerons-nous dans le futur ? - ELLE France

Scènes ordinaires en 2050 : « Papa ! Maman ! Y a quoi pour dîner ?! » Mmmm… vaste question. Des criquets de synthèse aux champignons ? Des topinambours du balcon, rôtis avec de la ciboulette ? Ou rien… mais alors vraiment rien du tout, désolés, mon petit chou, on a fait n'importe quoi avant que tu arrives. Notre alimentation va et doit profondément changer. On le sait, nous devrions accueillir d'ici moins de trente ans deux milliards d'êtres humains de plus sur terre. Des bouches supplémentaires à nourrir sur une planète qui se réchauffe, où redoux suivis de gelées mettent les cultures en péril, où les sols ont été épuisés par les traitements chimiques et où l'eau pourrait manquer. Dans le même temps, toute une partie de la population mondiale, ayant quitté les villages pour les villes – la moitié de l'humanité est urbaine et ce taux devrait monter à 70 % d'ici à trente ans –, adoptera les mêmes habitudes d'abondance et d'immédiateté, que nous Occidentaux… Bref, il faudra faire plus avec moins. Nous avons demandé à Frédéric Wallet, économiste, chercheur à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), et auteur de « Manger demain » (collection « Fake or Not », Tana éditions), de nous éclairer sur les quatre scénarios qui nous attendent au frigo…

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Des criquets d'élevage

« Braves gens, dormez tranquilles, la technologie va nous sauver ! » Une antienne répétée avec la foi du charbonnier. Pour nous nourrir, certains misent donc sur les fermes verticales high-tech en ville, où les cultures, sous des LED, ne dépendent pas du soleil et donc des saisons. Des ordinateurs feraient pousser en permanence salades et tomates, qu'on dégusterait ensuite avec de la viande de synthèse, produite « in vitro » en laboratoire, ou avec des insectes, dont le taux de protéines, 75 %, dépasse toutes les espérances. « Je n'y crois pas, assure Frédéric Wallet. Les fermes verticales comme la viande de synthèse demandent énormément d'énergie : le bâtiment, les LED, les ordinateurs… tout cela dégagera aussi beaucoup de chaleur et on aura besoin de climatiseurs. De plus, le coût des surfaces en ville est immense : pour équiper 5 000 mètres carrés de serres, une start-up a déboursé 8 millions d'euros ! Et les légumes à pousse lente, comme le poireau, ou qui prennent de la place, comme les salades, ne pourront pas y être cultivés. En revanche, je crois beaucoup aux insectes. Surtout pour nourrir les animaux d'élevage. L'avenir est aussi aux algues (un nutriment très complet et qui consomme du CO2 !), et aux produits fermentés à base de soja. »

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©KonstantinMaslak/iStock

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Des lasagnes aux faux fromages !    

Alors quoi ? Continuer sur notre lancée, avec de plus en plus de produits ultra-transformés (80 % en grandes surfaces), pas chers, riches en sucres et pauvres en fibres et en minéraux ? « Depuis les années 1950, poursuit le chercheur, nous sommes passés du paysan en polyculture, qui travaille à la main, au mode industriel : tracteurs gigantesques, profusion de produits chimiques, spécialisation. Aujourd’hui, en France, la Bretagne élève des cochons, la Beauce fait du blé, la Picardie des betteraves sucrières, le Rhône du vin et le pourtour méditerranéen du maraîchage. » Cela va plus loin : la Pologne produit des pommes, l’Espagne des oranges sous des mers de serres qui la désertifient, la Chine des sauces tomate… Le tout se retrouve dans la composition des produits transformés, qui ont fait doubler le taux d’obésité de la population française, passé en vingt-cinq ans à 17 %. « Cela a eu un immense succès, assure Frédéric Wallet, la nourriture est accessible partout, tout le temps, mais les coûts environnementaux sont énormes : en moyenne, un produit parcourt 3 350 kilomètres avant d’arriver dans notre assiette ! Un tiers du trafic routier en France est dû à notre alimentation, ainsi que le quart de nos émissions de CO2. Les maladies cardiovasculaires et certains cancers ont explosé. La nouvelle politique agricole commune (PAC), avec la stratégie “De la fourche à la fourchette” pour une alimentation plus saine, a affiché des objectifs ambitieux, mais ils sont très rarement atteints. Après le plan Écophyto de 2008 puis de 2018 pour sortir du glyphosate, on a vu l’usage de pesticides et autres intrants chimiques grimper… » La vente de glyphosate a augmenté de 23 % en 2020. Alors, encore plus de « malbouffe » ? « C’est hélas une possibilité, se désole Frédéric Wallet, avec des conséquences dramatiques pour la biodiversité, pour nos sols, pour notre santé. Et avec une immense dépendance vis-à-vis de l’étranger : on pourra voir, certaines années, des pénuries. Les riches auront de la farine et du pain, les autres devront se contenter de produits de plus en plus nocifs. Il nous faudrait une sécurité sociale alimentaire. »

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Rien 

Le mot avait disparu. Et voilà qu’avec le Covid, il est revenu : « pénurie ». De masques, de tests, de composants électroniques, de bois… Et de blé. À cause des pluies en Europe et de la sécheresse au Canada, le syndicat des fabricants de pâtes alimentaires a demandé un plan d’urgence au gouvernement face à un stock « historiquement faible » et à une hausse des prix de 30 %. « Les traitements chimiques ont appauvri les sols, et les rendements baissent, assure Frédéric Wallet. De plus, nous allons manquer, à l’horizon 2040, de phosphore, l’un des composants majeurs favorisant la pousse des plantes. Enfin, nous allons manquer d’agriculteurs. Ils ne représentent plus que 1,5 % de la population active en 2019 et 50 % d’entre eux vont bientôt partir à la retraite… » Allons-nous avoir faim ? « La France aura toujours de quoi acheter à l’étranger, nous rassure Frédéric Wallet. Mais l’inflation alimentaire est en marche et va durer. À l’échelle mondiale, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) constate une hausse moyenne de 40 % du prix des denrées alimentaires depuis le Covid. » Près de huit millions de Français souffrent déjà de précarité alimentaire. Les femmes, aux retraites plus faibles, plus souvent à la tête de familles monoparentales pauvres – elles représentent 75 % des bas salaires –, et leurs enfants, en seraient les premières victimes.

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Des légumes de saison

« Il faut cultiver notre jardin. » Cette morale n’a jamais, semble-t-il, été plus à propos. « On doit revenir aux saisons ! continue Frédéric Wallet. Prendre conscience de l’impact de notre alimentation sur la planète ! Il faut se rapprocher des agriculteurs, pour casser ce système où six centrales d’achat (Carrefour, Intermarché, Leclerc…) contrôlent 92 % du marché et des prix. La filière doit être raccourcie, les paysans mieux rémunérés. Nous devons aussi manger moins de viande, car, pour l’essentiel, elle est élevée dans des conditions indignes, nourrie avec des céréales qui contribuent à déforester l’Amazonie, et elle occupe 40 % de nos terres. Végétalisons nos assiettes ! » Et retrouvons la diversité : en un siècle, l’industrialisation de l’agriculture a causé la disparition de 75 % de nos fruits et légumes, et, selon l’Onu, aujourd’hui notre alimentation repose sur seulement 12 plantes et 5 espèces animales. Plus qu’un type de melon au lieu des 73 variétés d’autrefois. Comme quoi, dans ce menu local, il y aura plein de nouveautés ! ?

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©real444/iStock

Focus

Sur la viande de synthèse

« Cela coûte extrêmement cher à produire : à l’heure actuelle, une lamelle de steak de 5  mm d’épaisseur revient à 46 euros… C’est encore très balbutiant, on est loin de passer au stade industriel », selon Frédéric Wallet. Les défenseurs des animaux – trois millions de bêtes sont tuées chaque jour en France – misent pourtant sur cette viande cellulaire, alors que notre consommation devrait augmenter d’un tiers d’ici à 2030 selon la FAO, et que l’élevage représente 18 % de l’émission de gaz à effets de serre et 30 % de l’occupation des sols dans le monde.

Sur les légumineuses

« Avant les années 1950 la majeure partie de nos protéines provenaient de légumineuses, et non de viande, assure le chercheur. Il faut retrouver l’usage des lentilles et autres pois chiches, d’autant que les légumineuses fixent l’azote dans le sol et sont source de nombreux bienfaits pour la biodiversité ! » Aujourd’hui, elles représentent 1 % de notre apport protéinique – un potentiel de développement énorme sur lequel planchent tous les labos de l’agro-industrie. Bientôt, de la pâte à tartiner au pois chiche au petit déjeuner ?

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Thursday, January 27, 2022

La question du jour. Êtes-vous attentif à l’origine des aliments que vous consommez ? - Ouest-France

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La question du jour. Êtes-vous attentif à l’origine des aliments que vous consommez ?  Ouest-France
La question du jour. Êtes-vous attentif à l’origine des aliments que vous consommez ? - Ouest-France
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Produits industriels : gare au marketing qui promeut des aliments soi-disant sains - Le Parisien

Au supermarché, les emballages des produits alimentaires sont parfois trompeurs. Ils affichent des images de bons plats traditionnels ou d’animaux élevés en pleine nature, multiplient les slogans et les logos susceptibles de nous faire croire que leur contenu est sain, alors que ce n’est pas forcément le cas. Pour s’assurer une alimentation santé, mieux vaut donc ne pas tomber dans le piège et déjouer les ficelles du marketing, comme nous l’explique le docteur Mélissa Mialon, chargée de recherche à la Trinity Business School en Irlande, experte auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et auteure de «Big food & Cie» publié aux éditions Thierry Souccar.

Pourquoi faut-il être prudent vis-à-vis des aliments industriels ?

Mélissa Mialon. Beaucoup de ces produits sont ultra-transformés. Ils sont conçus pour être attrayants et appétissants mais sont fréquemment trop riches en calories, en graisses, en sucre ajouté, en sel et en additifs de synthèse. En outre, ils se révèlent également souvent pauvres en protéines, en fibres alimentaires et en micronutriments essentiels à la santé (vitamines, antioxydants, etc…). Leur consommation fréquente augmente considérablement le risque d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires. Cela déséquilibre aussi le microbiote intestinal. L’évolution de l’homme a favorisé l’appétence envers les aliments gras et sucrés pour lui permettre de surmonter les périodes de famine – plus on stockait, mieux on survivait -, d’où notre attirance pour ces aliments qui donnent du plaisir à court terme. Mais ces produits ultra-transformés sont susceptibles de nous rendre malades à long terme, même avec un Nutri-Score A ou B.

Le Nutri-Score n’est-il donc pas un critère de choix 100% fiable ?

Non car il ne prend pas – encore - en compte l’ultra-transformation qui dénature les aliments. Ce score compare des produits uniquement sur la base de leur composition nutritionnelle. Il suffit d’ajouter de l’eau à la recette et de réduire un peu le taux de sucre ajouté pour être mieux noté. Les industriels l’ont bien compris : ils reformulent les produits en fonction de ce score qu’ils utilisent désormais comme argument marketing. Ils n’hésitent pas à afficher aussi en gros sur l’emballage la mention « -30% de sucre », par exemple, pour que le consommateur ait l’impression d’acheter un produit sain. Mais un aliment peut être bio, végan ou affublé d’un Nutri-Score A sans pour autant être bon pour la santé.

Quels conseils pour déjouer les ruses du marketing alimentaire ?

Mieux vaut aller faire ses courses après le repas, et non lorsqu’on a faim, afin de réduire le risque d’achats compulsifs. Les produits en caisse sont là pour nous mettre l’eau à la bouche, alors autant ne pas être affamé au moment où on attend pour payer. Il faut aussi s’en tenir à sa liste de course pour éviter de se laisser séduire par les emballages qui jouent de manière intentionnelle sur les émotions. Avant de choisir un nouveau produit, il faut toujours regarder la liste de ses ingrédients. S’il en contient plus de cinq, ou mentionne des ingrédients qu’on n’utilise pas dans sa cuisine, mieux vaut le laisser en rayon : il y de grande chance qu’il soit ultra-transformé. Essayez également de ne pas trop céder aux désidératas des enfants. Les industriels de l’agroalimentaire savent qu’ils jouent un rôle de prescripteur au sein des familles. Pour qu’ils influencent nos choix, les fabricants mettent en place des stratégies marketing subtiles – à la télévision, à l’école via des brochures pédagogiques, en colonie de vacances qui sont même parfois sponsorisée… – dont nous n’avons pas toujours connaissance.

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Wednesday, January 26, 2022

Voici les aliments toxiques à ne jamais donner à vos poissons rouges ! - Mon Jardin ma maison

Le poisson rouge est omnivore et nous avons parfois envie de lui donner un petit bout de pain ou de viande pour lui faire plaisir. Attention ! Ces aliments sont toxiques pour lui et cela peut lui causer des troubles digestifs. Voici une liste des produits alimentaires à bannir !

Quels aliments sont toxiques pour votre poisson rouge ?

Votre poisson rouge a l’air affamé et vous avez envie de varier ses plaisirs culinaires ? La tentation est grande, mais il ne faut pas céder ! En effet, certains aliments que nous consommons sont toxiques pour votre animal de compagnie. Le système digestif de nos poissons rouges n’est pas adapté aux aliments gras, aux sucres et aux féculents. Pour cela, évitez de lui donner du fromage, du pain, de la viande rouge, ou du poulet.

Poisson rouge : quels aliments peut-on lui donner ?

Vous pouvez tout de même varier le régime alimentaire de votre poisson. Offrez-lui de la nourriture fraiche en plus de ses flocons ou ses granulés habituels. Les légumes et les fruits sont de bons atouts pour lui apporter des nutriments essentiels. Pensez aux petits-pois congelés ou frais, aux morceaux de courgette, aux carottes, ou à la laitue. Pensez à bien les laver et à les éplucher en amont ! Cela évitera d’amener des bactéries et des pesticides qui peuvent être toxiques pour votre animal. Faites-lui plaisir deux fois par semaine avec des petits vers ou crustacés vivants. Choisissez des vers de vase, artémias ou daphnies disponibles en animalerie. Vous pouvez aussi lui donner des morceaux de crevette cuite. Il est aussi possible de lui apporter de temps en temps des farines de poisson, de viande, ou de soja. 

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Tuesday, January 25, 2022

12 aliments qui donnent des gaz - Top Santé

Les ballonnements et les flatulences sont des désagréments communs, causés en partie par la fermentation des aliments lors de leur digestion. Voici 12 produits qui favorisent particulièrement la production de gaz.

L'apparition de gaz, lors de la digestion, est parfaitement normale. D'ailleurs, un adulte peut en produire quotidiennement jusqu'à 1,5 L. Leur accumulation provoque néanmoins parfois des gênes, telles que des rots, des ballonnements et des flatulences. Si ces dernières ne sont généralement pas dangereuses, elles peuvent embarrasser le quotidien.

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Petite revue des meilleurs conseils anti-ballonnements

Limiter les risques de ballonnement

Afin de prévenir les risques de développer de tels troubles digestifs, il est conseillé de prêter attention à certains aliments, qui peuvent être à l'origine de leur déclenchement. Ce sont généralement des produits susceptibles de fermenter ou de provoquer des intolérances, et la réaction de l'organisme face à ces aliments varie fortement d'un individu à l'autre.

Si un élément est source de problèmes digestifs, il est recommandé de limiter temporairement sa consommation. Il existe des moyens de le réintroduire ensuite progressivement, en effectuant notamment des cuissons longues ou en l'accordant avec des épices et des aromates qui limitent l'apparition de gaz, comme le gingembre ou le cumin. Il est également conseillé de privilégier les cuissons douces, et de faire tremper ou blanchir les aliments, avant de jeter l'eau de cuisson puis de poursuivre leur préparation. Si le problème persiste malgré tout, il est recommandé de consulter un médecin, afin de déterminer s'il existe une intolérance à l'aliment concerné.

En complément de cette veille, les médecins recommandent, de manière plus large, de prendre le temps de manger, car la précipitation augmente les risques d'avaler de l'air, et de faire gonfler l'œsophage et l'estomac. Ils conseillent aussi de mâcher suffisamment les aliments, sinon l'estomac aura du mal à les digérer. Enfin, il faut noter que le stress peut aussi être à l'origine de troubles similaires.

Soigner les problèmes de gaz

Lorsque les météorismes deviennent fréquents, il est conseillé de consulter un médecin pour en déterminer la cause. Certains éléments naturels peuvent néanmoins permettre de soulager les inconforts ponctuels.

C'est le cas, par exemple, de plantes aux propriétés digestives, telles que l'anis vert, l'aneth ou bien encore le carvi. Le fenouil est également un légume très apprécié, et il peut se consommer sous la forme d'infusions, de graines, ou bien encore d'huile essentielle. Le charbon végétal est aussi un remède naturel contre les problèmes de gaz. Il provient de la calcination de coquilles de noix de coco ou de bois, et il a la faculté d'assimiler jusqu'à 100 fois l'équivalent de son propre poids en gaz. Il peut être consommé sous la forme de gélules, granules et poudres.

Enfin, il est également recommandé de pratiquer une activité physique régulière, qui permet d'accélérer l'évacuation des gaz de l'organisme.

Les aliments présentés dans le diaporama sont les exemples de ceux qui engendrent le plus de flatulences et ballonnements. Néanmoins, plusieurs d'entre eux entrent dans la composition d'une alimentation équilibrée. Il ne faut donc pas hésiter à se rapprocher d'une diététicienne ou d'un médecin, si des troubles associés à la consommation de l'un de ces éléments sont constatés.

Sources :

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© Shutterstock / Natalia Van Doninck

2/12 - La charcuterie
Les produits carnés et gras, tels que la charcuterie, sont lourds à digérer, et favorisent le développement de gaz. Il est recommandé de privilégier la consommation de viande grillée ou bouillie.

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3/12 - Le pain et les céréales
Ces produits sont riches en glucides. Ces derniers ne sont pas totalement assimilés par l'organisme, et ils fermentent durant la digestion. C'est pourquoi il ne faut pas hésiter à varier les céréales entrant dans la composition des plats de la semaine, ainsi qu'à consommer du pain grillé, plus digeste que le pain frais.

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4/12 - Les boissons gazeuses
Ces rafraîchissements sont déconseillés pour deux raisons : ils contiennent déjà du gaz, qui est absorbé ensuite par l'organisme, ainsi que des sucres, qui vont en produire de nouveaux.

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5/12 - Les choux
Toute la famille des crucifères, parmi laquelle on retrouve des légumes comme les choux verts, les choux de Bruxelles et les brocolis, est réputée pour provoquer des gaz. Ces aliments comprennent des éléments qui ne sont pas assimilés par le corps, et qui fermentent. Ils contiennent, de plus, des particules soufrées qui donnent une odeur incommodante aux pets.

© Shutterstock / Chatham172

6/12 - Le lait
Les maux de ventre et ballonnements, fréquemment associés au lait, résultent de la faible quantité de lactase présente dans le corps. C'est un enzyme qui permet de digérer le lactose, un sucre qui fermente en arrivant dans le côlon s'il n'est pas entièrement assimilé au préalable.

© Shutterstock / Bondar Illia

7/12 - L'oignon
Ce légume appartient à la catégorie des aliments fermentescibles. Très employé dans la cuisine, il est conseillé de le préparer avec des aromates tels que le gingembre ou le curcuma afin de prévenir les risques de ballonnement.

© Shutterstock / HandmadePictures

8/12 - Les crudités
S'il est nécessaire de manger quotidiennement des légumes, les crudités peuvent ralentir la digestion si elles sont consommées en grande quantité. Elles comprennent en effet de nombreuses fibres, qui sont moins bien assimilées par l'organisme que celles qui sont cuites. Les légumes fermentent alors plus facilement. C'est pourquoi il est recommandé d'alterner légumes cuits et crus chaque jour, et d'arrêter un temps les crudités en cas de trouble intestinal.

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9/12 - Les produits frits
Les produits gras favorisent la production de gaz. Il est donc recommandé de limiter leur consommation. Lorsque les aliments sont frits, il est conseillé de les égoutter et de les éponger dans un torchon avant de les servir, afin d'enlever un maximum de graisses.

© Shutterstock / nadia_if

10/12 - Les pâtes
À l'instar du pain, les pâtes font partie de la famille des féculents. Ils contiennent de l'amidon, qui n'est pas toujours correctement assimilé par l'organisme.

© Shutterstock / artfotoxyz

11/12 - Le chewing-gum
Cette sucrerie affecte le système digestif, car l'organisme avale de l'air en la mâchant. Elle contient également des sucres qui ne sont pas correctement assimilés par le corps.

© Shutterstock / Plateresca

12/12 - Les légumineuses
Les légumes secs font partie intégrante de toute alimentation équilibrée, car ils apportent de nombreuses fibres et rassasient l'organisme. Néanmoins, ils peuvent causer des troubles intestinaux. Il faut dès lors bien penser à les faire tremper si les graines sont sèches, ou bien les rincer si elles sortent d'une conserve. Il faut également les cuire longtemps, et ne pas hésiter à les associer avec des aromates et des légumes tels que le fenouil ou le cumin, qui limiteront la délivrance de gaz.

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