A l’approche des fêtes de fin d’année et en période d’inflation, les Aiglons font davantage attention à leur panier mais ne sautent pas toujours de repas pour autant selon les résultats de notre enquête réalisée suite à l’inquiétude des diététiciennes du centre hospitalier. Lors de la Semaine de la dénutrition 2022, elles avaient constaté que certains visiteurs interrogés se privaient davantage de certaines catégories d’aliments, en particulier de viandes et de poissons ce qu’ils justifiaient par « un manque d’argent », qui pousse à changer leurs habitudes de consommation.
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« Je n’ai plus les moyens d’en acheter »
Dans les rues de L’Aigle (Orne), deux habitantes nous ont confié faire effectivement attention à leur panier surtout avant les fêtes mais ne pas pour autant renoncer à la viande et au poisson, qu’elles se procurent essentiellement à Leclerc, ni sauter de repas. En revanche, une autre, âgée d’une soixantaine d’années fait des choix au moment de faire ses courses et passe moins souvent dans les rayons boucherie et poissonnerie .
« Je n’ai plus les moyens d’en acheter autant qu’avant » confie t-elle, une réalité partagée par une autre habitante, âgée de plus de 70 ans.
Au rayon boucherie d’Intermarché, on confirme une baisse des ventes, sans pour autant nous donner une estimation chiffrée mais les professionnels ne sont pas trop inquiets, estimant qu’en période de fêtes, il n’était pas rare que les clients délaissent les boucheries. Un sentiment partagé par le gérant de la boucherie située rue Romain Darchy, qui a observé une baisse des ventes, qu’il estime entre 5 et 10% par rapport à l’année 2021 et qu’il explique par le fait que les Aiglons font tout simplement davantage attention en période de fêtes.
Au delà de la ville de L’Aigle, le phénomène se poursuit. Une habitante de Chandai, cliente du Leclerc de L’Aigle confirme également qu’elle achète moins souvent de viandes et de poissons. A St-Martin-d’Ecublei, l’inflation a fait réfléchir une habitante sur sa consommation et envisage à l’avenir de renoncer à certaines catégories d’aliments si la hausse des prix se poursuit.
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D’autres catégories d’aliments ciblées
Si certains Aiglons parviennent à ne pas se priver de viandes et de poisson, ils peuvent se priver d’autres catégories d’aliments. Interrogée, une Aiglonne d’une soixantaine d’années nous a confié avoir renoncé aux fruits, dont le prix moyen a flambé de 11 % entre 2021 et 2022, avait alerté en juillet l’association de consommateurs Familles rurales. Une autre femme nous a confié de son côté, se priver de pain, dont le prix dans certaines boulangeries, pourrait encore augmenter suite à l’explosion des factures de gaz et d’électricité.
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A L'Aigle, avant les fêtes font attention mais ne sautent pas de repas - actu.fr
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