Au quotidien, nous ingérons une certaine quantité d’acides gras. Essentiels à notre alimentation, avec modération évidemment, il existe pourtant de bons et de mauvais types de gras. « Il y a les acides gras saturés et ceux qui sont dits insaturés. Autrement dit, ceux qui sont plutôt mauvais pour la santé et ceux qui sont bons. Quand on parle de santé, on parle d’ailleurs principalement de maladies cardiovasculaires », explique Amélie Fouché-Borragini. Mais alors, comment différencier les uns des autres ? Selon la diététicienne, la famille des bons gras se constitue d’oméga-3, oméga-6 et oméga-9. Le mauvais gras lui, est essentiellement caractérisé par les acides gras saturés ou les acides gras trans. Quésaco ? « On n’en entend pas souvent parler, mais il s’agit d’un acide gras très souvent utilisé par l’industrie agroalimentaire comme stabilisateur et conservateur. Le problème, est que ces acides gras sont dangereux pour la santé et vont augmenter le taux de mauvais cholestérol », clarifie la professionnelle.
Les bienfaits du bon gras pour la santé
De son côté, le bon gras a de nombreux bienfaits pour la santé. En effet, il a un impact sur les systèmes cardiovasculaire, hormonal, immunitaire et nerveux. « Il va aider à protéger nos cellules et tous ce qui les constitue, c’est pour cela qu’il faut en consommer. Il a aussi un rôle de synthèse des hormones mais aussi dans la synthèse de la vitamine D », assure Amélie Fouché-Borragini. Eh oui, le cholestérol est précurseur de la vitamine D, essentielle au bon fonctionnement du corps.
Le problème ? Le corps ne fabrique pas lui-même ce bon gras, c’est pour cela qu’il faut s’assurer d’en ingérer une quantité suffisante chaque jour. Si la portion quotidienne dépend de chaque personne, les lipides devraient représenter à peu près 35% de notre apport énergétique journalier.
Quels types d’aliments consommer ?
Pour faire le plein d’acides gras, on se tourne ainsi vers des aliments riches en oméga 3, 6, 9. Sur la liste ? L’huile d’olive, l’huile de colza, l’huile de lin mais aussi les poissons gras comme le maquereau et la sardine, les fruits à coques et les avocats. « Il y a aussi l’huile de cameline, on n’en parle pas beaucoup mais elle est extrêmement riche en oméga-3 ce qui est extrêmement bon pour la santé », ajoute Amélie Fouché-Borragini. Selon elle, les oméga-3 ont une vertu anti-inflammatoire, un élément intéressant pour les personnes atteintes de maladies auto-immunes ou d’endométriose. « Ce sont des pathologies qui nécessitent de tendre vers une alimentation anti-inflammatoire et dans ces cas-là, les oméga-3 sont très importants. »
Faut-il bannir certains produits de son alimentation ?
À contrario, certains acides gras sont à bannir, si possible, de notre alimentation. C’est notamment le cas des acides gras trans, présents dans les plats préparés et les biscuits industriels. « Ce type d’acides gras saturés est vraiment néfaste pour la santé et peut causer des problèmes cardiovasculaires lorsqu’ils sont consommés en trop grande quantité », lance notre experte. Pour les repérer, il suffit de regarder les ingrédients sur l’emballage et de chercher pour les mots-clés « acides gras trans ».
Parmi les autres ingrédients riches en lipides qu’il faut consommer avec modération ? Le beurre, la charcuterie ou encore le fromage qui sont composés essentiellement de mauvais gras. « Mais attention, on n’est pas dans la restriction. Il ne faut pas les supprimer de son alimentation mais simplement jouer sur les quantités. » La nutritionniste tient d’ailleurs à alerter les personnes qui décident d’éliminer presque entièrement le gras de leur régime alimentaire. Selon elle, il ne faut pas le voir comme « un ennemi, mais plutôt comme un élément qu’il faut bien choisir. »
Idée reçue : dans les aliments, il existe du bon et du mauvais gras - ELLE France
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