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À quelques jours de la rentrée, c’est un vrai dilemme pour les cantines scolaires : faut-il augmenter les cotisations réglées par les familles pour faire face à la flambée des prix des aliments ? En Seine-Maritime, la commune de Caudebec-lès-Elbeuf a fait un autre choix : servir des repas un peu moins copieux.
Entrée, dessert ou produit laitier, il va falloir choisir. À Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime), la cantine scolaire servira cette année quatre composants du menu, au lieu de cinq. L’objectif : éviter d’augmenter les prix des repas, car les prestataires ont annoncé des hausses de 5 à 10 %. Laurent Bonnaterre, le maire (Horizons) de la commune l’assure, qualité et quantité seront maintenues. Il espère aussi réduire le gaspillage.
Nutritionnistes et parents ont été associés à la décision. Pour les parents, ce gel des prix, c’est un soulagement. Avec la flambée du prix des matières premières, une ville sur deux sera contrainte d’augmenter ses tarifs de cantine. Quelle solution choisiront les autres ? Pour Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste, réduire le nombre d’aliments, ce n’est pas la meilleure option. "Pour bon nombre de foyers en France, le seul repas équilibré, c’est celui de l’école", rappelle-t-il. En France, un enfant sur deux déjeune à la cantine.
Rentrée scolaire 2022 : un maire choisit de réduire le nombre d'aliments au menu de la cantine - franceinfo
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