Il faut suivre différentes étapes. D’abord, les ingrédients sont classés selon leur quantité. Les premiers ingrédients sont donc ceux qui sont les plus présents dans la composition des aliments.
Ensuite, les produits qui comptent beaucoup d’ingrédients ont de grandes chances d’être ultratransformés. Egalement, on apprend en regardant la nature des aliments. Les ingrédients qui composent les aliments sont-ils ceux que vous pourriez retrouver dans votre placard? Si oui, il y a de grandes chances que le produit que vous avez consommé soit un bon produit.
3# Comprendre les additifs
E100, E200, E300 … Que signifient-ils exactement? E100 pour les colorants, E200 pour les conservateurs, E300 pour les antioxydants, E400 pour les agents de texture, E500 à E1505 pour les correcteurs de goût. Voici la classification des additifs.
Les additifs sont obligatoirement mentionnés sur l’étiquette. Ils peuvent l’être sous la forme d’un code, précédé de la lettre E, ou encore sous un nom plus fréquemment utilisé. C’est le cas, par exemple, de l’E300, autre nom de la vitamine C, utilisée comme antioxydant. Une grande partie de ces additifs est nécessaire, notamment pour assurer la sécurité sanitaire des aliments
Si certains additifs comme la vitamine C ou E sont considérés comme inoffensifs, d’autres, comme les colorants azoïques, des carraghénanes, des sulfites ou encore des nitrites ne sont pas bons pour la santé.
4# Regarder les logos
Bio, pas bio, produits labellisés français? Comment s’y retrouver dans la jungle des logos apposés sur les produits? Dans un hors-série dédié , 60 Millions de consommateurs écrivait : "Méfiance aussi avec les logos « Fabriqué en France » ou les coqs tricolores apposés sur les étiquettes des produits. [...] Certains yaourts « aux fruits » sont en réalité aromatisés des bâtonnets de poisson promis au « goût frais de homard »."
En réalité, poursuit le magazine, "rien n’oblige un industriel à indiquer la provenance des ingrédients". Et l’Europe rechigne à légiférer sur le sujet.
Pour faire pencher la balance, il faut donc regarder plutôt du côté des consommateurs qui, armés de leurs téléphones portables, traquent les produits pour les applications type yuka et exercent une pression sur les industriels pour une meilleure transparence de la composition des produits.
5# Observer le Nutri-score.
Ce logo nutritionnel va du vert au orange foncé et marque la valeur nutritionnelle d’un aliment en utilisant les lettres de A à E. Un bon aliment, idéalement, est marqué par la lettre A et la couleur verte. Le Nutri-score est apposé sur les produits transformés.
Sur le site bougermanger.fr, on peut lire : "Pour classer chaque produit, le Nutri-Score prend en compte, pour 100 grammes de produit, la teneur : en nutriments et aliments à favoriser : fibres, protéines, fruits et légumes, légumes sec… et en nutriments à limiter : calories, acides gras saturés, sucres, sel…"
Le Nutri-score peut être utilisé pour comparer deux produits d’un même rayon et de différentes marques.
Aliments, cinq manières de décrypter ceux qui sont bons pour notre santé - Nice matin
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