De nouvelles négociations commerciales, entre distributeurs et producteurs, vont être entamées “pour sécuriser nos propres producteurs et nos entreprises agroalimentaires", a annoncé Julien Denormandie.
De nouvelles négociations commerciales, entre distributeurs et producteurs, vont être entamées. "Compte tenu de la modification significative des conditions économiques, les distributeurs doivent adapter leurs contrats avec de nombreux fournisseurs", a déclaré le ministre de l'Agriculture et de l'alimentation.
"De nouvelles négociations commerciales doivent être ouvertes", a-t-il ajouté.
Les acteurs de l'agroalimentaire vont être réunis ce vendredi par le ministre de l’Economie et le ministre de l'Agriculture.
Des négociations tendues en 2022
Les négociations se sont terminées début mars, après une période tendue entre les acteurs de la filière alimentaire. Une hausse moyenne de l'ordre de 3%, était prévue.
La principale organisation de l'agroalimentaire, l'Ania, avait réclamé une hausse des prix de vente d'environ 6% pour couvrir la flambée des coûts de production. Les industriels réclamaient des hausses de tarifs entre 5% et 7% en moyenne, jusqu'à 10% pour certains secteurs, bien plus élevés que les années précédentes. Mais la grande distribution, en face, était peu disposée à accepter de telles hausses - les négociations annuelles, ces huit dernières années, se sont toutes terminées par une baisse des tarifs.
Les industriels se plaignent d'une conséquence de la loi Egalim 2 qui, en empêchant de négocier les prix des matières premières agricoles, reporte toute la négociation sur la partie transformée du produit. Des négociations qui devront donc reprendre, dès vendredi.
Prix des aliments: les producteurs et la grande distribution vont devoir se remettre à la table des... - BFM Business
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