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Alors que le nombre de personnes contaminées par la variole du singe ne cesse de croître en France, l’Anses a été saisie en urgence afin d’évaluer le risque d’une potentielle contamination alimentaire. Pour l’agence sanitaire, ce type de transmission n’est pas avéré mais le risque ne peut être "totalement exclu".
La variole du singe est causée par le virus Monkeypox, qui se transmet principalement par contact direct avec une personne contaminée ainsi que par les gouttelettes respiratoires. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a été saisie afin d’évaluer le risque de transmission de la maladie par voie alimentaire.
Pas de transmission avérée, mais un risque pas totalement exclu
Dans ses conclusions, l’Anses rappelle qu’aucun cas de transmission du virus de la variole du singe par ingestion d’un aliment contaminé n’est "avéré". Cependant, l’agence souligne que ce risque n’est pas exclu, si un aliment vient à être contaminé par une personne malade, "en particulier si celle-ci le manipule alors qu’elle présente des lésions ou des croûtes sur la peau. L’aliment peut aussi être contaminé après contact avec une surface elle-même contaminée".
Ne pas cuisiner si on est blessé ou porteur de symptômes
En poursuivant ce scénario, l’Anses estime que "la transmission à l’être humain par l’intermédiaire de l’aliment pourrait ensuite se produire par ingestion ou manipulation de l’aliment contaminé". Pour éviter tout risque, l’agence sanitaire rappelle les recommandations concernant l’isolement d’une personne malade. Elle va plus loin en rappelant que "lorsque l’on présente des blessures infectées sur les mains, quelle qu’en soit l’origine, il ne faut ni manipuler des aliments, ni cuisiner pour d’autres personnes" et ajoute les autres symptômes de la variole du singe dans cette exclusion : éruptions cutanées, fièvre, maux de tête, fatigue, douleurs musculaires…
Les règles d’hygiène à respecter scrupuleusement
Enfin, toujours dans le cadre de ses recommandations, l’Anses conseille aux professionnels de la restauration ou de l’industrie agroalimentaire de :
- Sensibiliser les travailleurs aux symptômes de ce virus pour qu’ils puissent se déclarer rapidement en cas d’infection et permettre la gestion efficace des personnes contact ;
- D’appliquer appliquer les bonnes pratiques d’hygiène, de nettoyage et de désinfection des matériels et des locaux pour limiter la contamination dans les espaces ayant pu être fréquentés par des personnes contaminées, le virus étant persistant dans l’environnement.
Variole du singe : un risque de contamination par les aliments n'est pas exclu - Doctissimo
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