Dans le monde, plus de 80 % des calories consommées proviennent de seulement 10 plantes cultivées, dont le riz, le maïs et le blé. Et le réchauffement des températures de plus en plus fréquent est susceptible de réduire les rendements de ces cultures à très court terme. Dans les faits, pratiquement tous les aliments très communs sont menacés de disparaître.
Les pâtes au blé dur
En août dernier, l’épisode de sécheresse qu’a connu le Canada a conduit à une baisse de 32% de la récolte de blé par rapport aux cinq dernières années. Quant à la qualité, elle pourrait aussi être affectée par une baisse de la teneur en protéines et en amidon, rendant quasiment impossible la production de pâtes.
La bière
Les conditions climatiques font très mal aux producteurs de houblon et d'orge et les prix risquent d'exploser. C'est déjà le cas dans certains pays comme en Irlande où le prix de la bière a augmenté de 93%.
Les frites
La pomme de terre supporte mal la chaleur et le manque d’eau freine le développement des plants, plus petits, moins savoureux. Conséquence : les frites vont d’abord commencer à devenir plus courtes, elles sont déjà réduites en Grande-Bretagne de 3 centimètres depuis 2018, avant de se transformer en plat de luxe.
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Le chocolat
Les cacaoyers poussent dans une bande de terre boisée à 20 degrés au nord et au sud de l'équateur grâce à une température, une pluie et une humidité relativement constantes tout au long de l'année. D'ici 2050, certains scientifiques annoncent clairement la fin du cacao ! L’alternative ? Du cacao génétiquement modifié comme cherche à le développer la multinationale Mars depuis 5 ans pour pouvoir le faire pousser sous d’autres latitudes.
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Le vin
Avec la chaleur, les raisins mûrissent et s’abîment plus vite. En 30 ans, les vendanges ont été avancées d’un mois. Et la récolte prématurée n’est pas sans conséquence sur le vin lui-même : des chercheurs ont ainsi montré qu'il présentait des arômes plus cuits et que le taux d’alcool augmentait de 1,5 à 2 degrés.
Les huitres
L’acidification des mers et des océans est une conséquence du réchauffement dont on parle moins. Or, en milieu acide, les huîtres, comme de nombreux autres coquillages, ont plus de mal à constituer leur coquille et s’exposent à plus de maladies et à un développement moins important.
Le café
La culture de café est très sensible aux variations de température, même les plus légères. Il n’en fallait pas plus pour qu’une étude scientifique parue dès 2017 (PNAS) annonce que la production mondiale pourrait diminuer de 90 % d’ici 2050.
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Le maïs, le piment et les autres…
Une étude publiée dans la revue Plants People Planet montre le risque d'extinction de 224 espèces sauvages apparentées à certaines des cultures les plus importantes au monde (piment, maïs, haricot commun, avocat, pomme de terre, courge et vanille) en Méso-Amérique.
La liste semble être sans fin…
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