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Tuesday, October 19, 2021

La nouvelle éco en Isère : Direct Analysis, pour une analyse sanitaire des aliments plus rapide. - France Bleu

Née en janvier 2021 du CEA-Leti où elle incube depuis trois à quatre ans, Direct Analysis est une start-up grenobloise qui promet d'accélérer l'analyse sanitaire des aliments. Forte de l'écho trouvé auprès des potentiels clients lors de salons agroalimentaires et de l'intérêt qu'elle suscite auprès des spécialistes de l'innovation, elle envisage un passage au stade industriel dès l'an prochain. Rencontre avec son Président -directeur-général Thomas Bordy.

Thomas Bordy vous êtes dépositaire d'une technologie qui promet d'accélérer les contrôles sanitaires, par exemple sur les aliments. Qu'est ce que vous avez inventé exactement et où vous situez-vous sur l'échelle industrielle?

Alors j'ai co-inventé, avec d'anciens collègues chercheurs du CEA une technologie qui miniaturise un laboratoire dans une petite puce microfluidique, qui va permettre effectivement d'accélérer les tests PCR qui sont pratiqués aujourd'hui dans le contexte agroalimentaire.

Ce qu'on cherche, ce sont les bactéries ?

Et les bactéries qui pourraient vous rendre malade. Elles sont bien connues : Salmonella, Listeria, Escherichia coli.

Aujourd'hui, ça prend combien de temps de contrôler une chaîne de production, de yaourts par exemple, et combien de temps ça pourrait prendre avec votre technologie ?

Aujourd'hui, il faut savoir que la plupart des tests PCR qui sont pratiqués dans le domaine de l'agroalimentaire prennent une vingtaine d'heures. Entre 20 et 24 heures. Avec la puce on va pouvoir traiter beaucoup plus d'échantillons et réduire le délai d'obtention des résultats de ces tests à 6 heures.

Quels clients, d'ores et déjà, se sont rapprochés de vous ou de quels clients vous êtes-vous rapprochés ? 

Alors, nos clients sont des producteurs et des transformateurs de denrées alimentaires, souvent des gros groupes, qui ont internalisé déjà leurs laboratoires dans les usines pour aller beaucoup plus vite dans leur contrôle. On envisage deux types de distribution : directement auprès des utilisateurs finaux qui sont les industriels de l'agroalimentaire et aussi d'être un petit peu le "Intel Inside", le "direct inside" des kits PCR des grands constructeurs de solutions de PCR.

Aujourd'hui vous n'êtes pas encore dans une production à grande échelle. Quand est ce que vous l'envisagez et où en êtes-vous exactement ?

Alors aujourd'hui on est encore dans une phase d'évaluation et de consolidation de notre test. Il faut répondre à des normes AFNOR très, très exigeantes. On y est quasiment et du coup on se prépare à déployer le test à grande échelle, donc l'industrialisation de notre solution d'ici la fin du premier semestre 2022. En région grenobloise, on cherche un site qui va accueillir cette production.

Ça fait déjà six emplois autour de cette technologie. Vous espérez en créer combien ?

Aujourd'hui, effectivement, on est six, trois dirigeants cofondateurs et trois employés. On souhaite doubler ce nombre l'année prochaine pour croître rapidement et consolider notre approche industrielle.

Et la suite dépendra à la fois de la réussite du produit et des stratégies adoptées.

Tout à fait. On y met tout notre cœur et toutes nos forces.

Le dispositif de Direct Analysis trouve sa place dans les appareils d'analyse PCR
Le dispositif de Direct Analysis trouve sa place dans les appareils d'analyse PCR - © Direct Analysis

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