Une autre classification scientifique, Siga, également née au Brésil, donne des précisions supplémentaires sur le degré de transformation des aliments. Inspirée de la classification Nova, elle introduit en plus des seuils nutritionnels et l’évaluation des risques pour la santé. Dès qu’un produit subit une transformation (noisettes entières broyées par exemple), il devient un marqueur d’ultra-transformation (MUT).
A0 : non transformé (viandes, poisson, œufs, fruits et légumes etc.).
A1 et A2 : peu transformé (produits bruts simplement découpés ou/et cuits selon les aliments).
B1 : transformé équilibré, lorsqu’un assaisonnement, du sel, du sucre, des matières grasses sont ajoutés aux produits bruts ou peu transformés. Cela correspond à beaucoup de préparations effectuées dans un restaurant.
B2 : transformé gourmand : préparations présentant beaucoup de matières grasses, de sucre et/ou de sel et qui doivent être consommées avec modération.
C01 : ultra-transformé équilibré : avec un seul marqueur d’ultra-transformation (un seul additif par exemple, comme des arômes naturels ou un amidon modifié).
C02 : ultra-transformé gourmand : quantités de matières grasses, de sel et/ou de sucres importantes, à consommer de manière occasionnelle (certaines conserves, certains fromages, biscuits, charcuteries…).
C1, C2, C3 : ultra-transformé à limiter, avec plusieurs marqueurs d’ultra-transformation. Une consommation excessive peut entraîner des problèmes de santé et des pathologies chroniques (plats cuisinés du commerce, certaines charcuteries et pâtisseries industrielles, céréales pour petit déjeuner sucrées, biscuits apéritifs etc.).
Aliments ultra-transformés : comment les repérer ? - L'Hôtellerie Restauration
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