Après le repas, vous avez parfois du mal à fermer votre pantalon alors que le repas n'était pas très copieux. Pire, vous avez l'impression d'être enceinte de 3 mois ! Il s'agit certainement de ballonnements. Si vous y êtes sujet, savez-vous que certains aliments font gonfler le ventre bien plus que d'autres ?
[EN VIDÉO] Le régime sans gluten Le régime sans gluten est parfois adopté sans présenter de maladie coeliaque, pour une perte de poids ou une meilleure santé globale. Mais est-il vraiment bénéfique ?
La plupart des aliments qui font gonfler le ventre sont ceux qui déclenchent la production de gaz intestinaux. L'intestin est distendu, ce qui provoque une sensation désagréable et un ventre gonflé. Certaines personnes y sont plus sujettes que d'autres : cela dépend du microbiote de chacun. Par ailleurs, boire ou manger trop vite favorise l'absorption d'air. L'utilisation d'une paille pour boire ou parler en mangeant augmente les volumes d'air ingérés en même temps que la nourriture. D'autres facteurs peuvent intervenir et aggraver le processus : stress, anxiété, tabac, infection en cours.
Quels sont les aliments qui font gonfler le ventre ?
De grandes quantités de pain, surtout de pain blanc, peuvent générer des gaz à cause du gluten qu'il renferme, même chez les personnes qui n'y sont pas intolérantes. Le pain complet est une bonne alternative. Grâce à ses fibres insolubles, il apporte plus rapidement une sensation de satiété et facilite le transit intestinal. Les pains pauvres en gluten sont aussi intéressants (sarrasin, avoine).
Les crudités comme les radis, les carottes, les concombres, bien qu'excellentes pour la santé, font partie des aliments qui font gonfler le ventre. On peut en consommer mais avec modération. À partir d'une certaine quantité, l'organisme arrive à saturation et l'intestin est irrité. Ce seuil est propre à chaque personne. Une astuce : pour éviter le ventre de femme enceinte après une simple salade de crudités, mâchez très longuement.
Moins connu, les pommes et les poires sont aussi des aliments qui, consommés crus, font gonfler le ventre. Là aussi, une bonne mastication opère comme une prédigestion qui soulagera vos intestins.
Les légumineuses (lentilles, pois, fèves, haricots blancs, haricots rouges, pois chiches...) ont la propriété de fermenter dans l'intestin. Il existe cependant une ruse : les faire tremper une nuit dans un saladier plein d'eau avant de bien les cuire.
Toutes les crucifères (chou rouge, vert ou blanc, chou-fleur, brocolis, navet) sont en revanche bien connues des personnes sujettes aux ballonnements. Ils produisent de grandes quantités de gaz.
L'aspartame et les sucres de synthèse font aussi partie des aliments à éviter. Comme ils ne sont pas absorbés par l'intestin grêle, ils stagnent dans le colon et produisent du CO2 et du méthane.
Enfin, de manière logique, toutes les boissons gazeuses font pénétrer du gaz dans les intestins et favorisent donc le ventre rond. Les sodas sont particulièrement nocifs car ils cumulent du gaz et de l'aspartame.
Un Parisien, un béret et… une baguette À l’étranger, le cliché a la peau dure. Ceux qui ne connaissent la France que par ses cartes postales pensent réellement que s’ils venaient visiter notre capitale, ils croiseraient dans la rue, des Parisiens coiffés de bérets, des baguettes fraîches sous le bras. Et les boulangers français qui demandent l’inscription de notre baguette au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco participent à entretenir cette image.Quoi qu’il en soit, en France, la baguette, c’est une tradition. Certains racontent qu’elle serait née au temps de Napoléon. Sa forme allongée facilitant son transport par les soldats. D’autres pensent qu’il s’agit d’un héritage du pain viennois, déjà de forme ovale plutôt que ronde. D’autres encore imaginent qu’elle a été spécialement inventée comme un pain pouvant être coupé sans couteau. Elle aurait ensuite été popularisée, car elle nécessitait un temps de levage et de cuisson moins important que les autres pains.Côté santé, notez que la baguette ne présente aucun intérêt nutritionnel particulier. Elle est même fabriquée à partir de farines blanches — elle est, au passage aussi riche en gluten — dont l’index glycémique est élevé. Cela signifie que les sucres qu’elle contient passent rapidement dans le sang et peuvent ainsi aisément être stockés sous forme de graisse. La baguette est aussi généralement riche en sel. Préférez par ailleurs toujours la baguette dite tradition, car elle est fabriquée sans additif, à partir de farines de meilleure qualité.© skeeze et congerdesign, Pixabay, CC0 Creative Commons ; magdal3na, Fotolia
L’Inde, l’autre pays du pain En Inde, on trouve du pain sous de nombreux aspects. Et sous des dénominations qui s’adaptent en fonction. Le chapati, par exemple, est un pain rond et plat, plutôt léger. Sa particularité : il est élaboré sans levure ni levain. Lorsqu’il est roulé en cornet, il sert notamment à déguster les plats en sauce locaux.Il doit son nom d’un terme persan qui signifie « coup de paume » car c’est dans un geste rappelant celui du pizzaiolo que sa pâte est jetée sur une plaque brûlante en fonte pour le faire cuire. Pour le faire gonfler un peu, il est ensuite passé directement sur la flamme afin que se forment quelques bulles d’air.La légende raconte que le chapati a pu servir, autrefois, à transmettre, de village en village, des messages cachés dans sa croûte.Traditionnellement, le chapati est fabriqué à partir d’une farine très fine, complète, et surtout, pauvre en gluten. Sans levain, il présente l’avantage de ne pas achever sa fermentation dans l’estomac.© san_ta, Fotolia et rmac8oppo, Pixabay, CC0 Creative Commons ; magdal3na, Fotolia
Le lavash, ce pain que le Moyen-Orient s’arrache L’Arménie est une ancienne république soviétique. Le pays abrite surtout l’une des premières civilisations chrétiennes. Et il est marqué par une forte volonté de conserver son identité au fil du temps. Le lavash — un pain apprécié dans tout le Moyen-Orient — en constitue un bel exemple.Depuis 2014, ce pain est inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité comme un pain traditionnel faisant partie intégrante de la cuisine arménienne. Sa préparation demande un savoir-faire spécifique. Car même si la pâte n’est composée que de farine de blé et d’eau, une fois étalée en une forme ovale, elle est déposée, à des fins de cuisson, contre la paroi d’un four traditionnel en argile creusé dans le sol, le tandoor. Pas plus d’une minute.Le lavash se mange frais, en accompagnement de fromages ou de salades, mais peut aussi se conserver jusqu’à six mois. Placé sur les épaules de mariés, il leur promet fertilité et prospérité.© bisa2bisa, Fotolia et Vigen Hakhverdyan, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 ; magdal3na, Fotolia
Le sourdough, le pain au levain californien Ce sont les boulangers français qui ont introduit le sourdough — que l’on traduit tout simplement par « pain au levain » — en Californie, au moment de la ruée vers l’or, autour des années 1850. Il conserve aujourd’hui encore toute sa place dans la culture locale et surtout, dans la culture de San Francisco.Le sourdough est obtenu par fermentation de la pâte à partir de lactobacilles et de levures naturelles. Il est caractérisé par un goût délicieusement acide qu’il doit aux acides lactique et acétique produits justement par les bactéries lactiques.Méthode ancestrale pour faire lever le pain, le levain a longtemps été remplacé par des levures de culture. Mais il semble aujourd’hui reconquérir les cœurs des boulangers et les goûts des consommateurs. Peut-être aussi pour sa texture particulière et sa durée de conservation intéressante.Côté santé, il est à noter que le sourdough présente un index glycémique relativement bas, comparé aux autres types de pain. Et son acidité est réputée inhiber la formation de phytates qui affectent l’absorption de certains minéraux.© Chris R. Sims, Wikimedia Commons, CC by-sa 4.0-CC by-sa 3.0-GFDL et Free-Photos, Pixabay, CC0 Creative Commons ; magdal3na, Fotolia
Des sopaipillas à déguster dans la rue au Chili Certains les qualifient de beignets, d’autres de tortillas et d’autres encore de pains frits. Une chose est sûre, c’est qu’en Amérique du Sud, et plus encore au Chili — l’un des pays où l’on consomme le plus de pain au monde —, les sopaipillas sont tout particulièrement appréciées les jours de pluie.L’originalité de ce pain, c’est qu’il est réalisé à base… de potiron ! Un peu de farine, de blé ou encore de maïs, du sel et de la levure chimique. Le tout plongé dans un bain d’huile bouillante. Au Chili, ces galettes sont dégustées sucrées ou salées. Avec un sirop chaud parfumé à l’orange et à la cannelle, ou une sauce au piment, à l’oignon, à l’ail et à la coriandre. Le street food par excellence.L’avantage, côté santé — si l’on oublie le passage dans la friture —, c’est que le potiron est un aliment très faible en calorie. Il contient en effet 95 % d’eau. Il est aussi riche en protéines, en potassium, en magnésium, en zinc, en fer et en acides gras essentiels. De quoi faire de la sopaipilla, un pain plutôt riche en nutriments.© Brent Hofacker, Fotolia et voltamax, Pixabay, CC0 Creative Commons ; magdal3na, Fotolia
Le Pane di Altamura, meilleur pain du monde ? Le Pane di Altamura est un pain italien à levure naturelle. Il est fabriqué à partir d’une semoule remoulue de blé dur, issue de la province de Bari. Une semoule à la couleur jaune et au grain fin, et dont la teneur en protéines et en gluten est élevée.Depuis 2003, le Pane di Altamura jouit en Europe d’une Appellation d’Origine Protégée (AOP). Il doit être produit dans des conditions strictes, à partir seulement de quelques variétés de blé et d’eaux aux spécifications bien précises. Pour être autorisé à porter le nom de Pane di Altamura, un pain ainsi produit doit même présenter une croûte de plus de trois millimètres d’épaisseur.On qualifie parfois le Pane di Altamura de « meilleur pain du monde ». Et on en trouve la première référence dès 37 av. J.-C. par le poète latin Horace qui affirme que « le sage voyageur en apporte un pour son voyage ». Ce qui lui vaut tant d’honneur, c’est peut-être sa bouchée croustillante. Ou alors la couleur miel de sa croûte. Ou encore la couleur paille de sa mie, sa texture aérée et moelleuse. Ou peut-être son goût légèrement acide et sa saveur subtile de noisette.© SungRae_Kim/Francesco Paolo Fumarola, Pixabay/Wikimedia, CC0 Creative Commons ; magdal3na, Fotolia
Le pain, une véritable tradition en Turquie Les peuples qui vivaient en Turquie il y a plus de 1.000 ans appréciaient déjà beaucoup les pâtes sous toutes leurs formes. Et aujourd’hui, les Turques confirment leur appétence pour le pain. Ils en mangeraient bien plus de 100 kilos par personne et par an. Ainsi, celle que l’on nomme la pâte phyllo ou yufka, une sorte de pâte feuilletée obtenue à partir d’un mélange de farine, de sel, d’eau et, le plus souvent, d’huile d’olive.L’épaisseur du yufka, qui se présente sous la forme d’une galette, est variable. Lorsqu’il est utilisé pour préparer les börek, une variété de pâtisserie salée — au fromage, aux épinards à la viande ou aux pommes de terre — très populaire en Turquie, il n’est pas beaucoup plus épais qu’une feuille de papier. Lorsqu’il est destiné à être consommé comme un pain, souvent garni, il peut faire jusqu’à plusieurs millimètres d’épaisseur.© Alp Aksoy/muratart, Fotolia ; magdal3na, Fotolia
La tortilla, un incontournable de la cuisine mexicaine La tortilla est vraiment un élément incontournable de la cuisine mexicaine. Et ce depuis l’Antiquité. C’est d’ailleurs probablement l’un des tout premiers pains jamais préparés. Les plus anciennes tortillas dateraient de 10.000 ans av. J.-C. Une légende maya raconte qu’elle a été inventée par un paysan soucieux de nourrir son roi. Aujourd’hui, les Mexicains en consommeraient jusqu’à 250 grammes par jour. Ils l’utilisent pour faire des tacos, des enchiladas et même des chips.La particularité de la tortilla est qu’elle est faite à partir de farine de maïs. Une farine riche en minéraux, mais aussi en vitamines et en particulier en vitamine C. Elle présente aussi l’avantage, pour les intolérants, d’être sans gluten. Sa couleur jaune teinte joliment les tortillas et leur donne un agréable goût sucré.Notez que la farine de maïs utilisée pour l’élaboration des tortillas est dite nixtamalisée. Elle est obtenue à partir de grains de maïs trempés et cuits dans une solution alcaline, mélange d’eau de chaux et de cendre de bois.© wideonet, Fotolia et darvinsantos, Pixabay, CC0 Creative Commons ; magdal3na, Fotolia
Le murtabak, un pain frit à la poêle L’origine du murtabak se situe du côté des musulmans d’Inde. Ce pain frit à la poêle est aujourd’hui largement consommé en Arabie saoudite et en Asie du Sud-Est. Et sa recette peut considérablement varier d’une région à l’autre. Mais le plus souvent, le murtabak se consomme comme une sorte de crêpe épicée et repliée, fourrée d’œufs, de morceaux de légumes et parfois de viandes.En Malaisie, par exemple, il comprend généralement de la viande hachée, de bœuf ou de poulet et il est servi accompagné d’une sauce au curry. Il peut aussi être garni de fromage type mozzarella et de pommes de terre. C'est le reflet de la cuisine malaisienne qui semble mettre un point d’honneur à proposer chaque produit de mille façons différentes, et le résultat sans doute de multiples influences et d’une diversité ethnique sans pareille.Notez par ailleurs que le pays ne produit pas de blé. Ainsi, tout ce qui en contient doit être importé. Ce qui n’empêche pas les Indonésiens d’apprécier le pain. Le roti canai en est un autre exemple connu et particulièrement apprécié. © Wong Sze Fei, Fotolia et terimakasih0, Pixabay, CC0 Creative Commons ; magdal3na, Fotolia
Le pain de seigle, un des meilleurs pour la santé En France, on goûte peu le pain de seigle. Un pain également dit « noir ». Il présente pourtant, sur notre traditionnelle baguette, l’avantage de rester frais pendant plusieurs jours. Et il profite de belles qualités nutritionnelles. On y trouve ainsi des antioxydants qui aident à lutter contre le vieillissement des cellules, et des fibres qui facilitent le transit intestinal, ainsi que toutes sortes de nutriments (manganèse, calcium, sodium, fer, fluor, etc.) également. Le pain de seigle est aussi moins calorique que notre pain blanc tout en restant plus nourrissant.Les Allemands sont tout particulièrement friands de ce type de pain. Des pains au goût généralement bien marqué. Ils consomment même une version particulièrement sombre et compacte du pain de seigle : le Pumpernickel. Fabriqué à partir de 100 % de farine de seigle, celui-ci aurait aidé à lutter contre la famine qui a sévi en Allemagne du Nord dans les années 1450. Le Vollkornbrot, quant à lui, est fabriqué à partir d’un mélange de blé et de seigle. Ce qui fait sa particularité : ses arômes de miel et de pain d’épices.Notez que le pain « de » seigle doit comporter au moins 65 % de seigle, contrairement au pain « au » seigle qui peut n’en contenir qu’entre 10 et 35 %.© M. Schuppich, Fotolia et jensschoeffel, Pixabay, CC0 Creative Commons ; magdal3na, Fotolia
Le bagel, un pain originaire de Pologne Le bagel, ce petit pain en forme d’anneau. Tout le monde le connaît. Mais savez-vous que la toute première mention de ce pain a été retrouvée dans un document datant de 1610 ? Un document rédigé par la communauté juive de Cracovie, en Pologne ! À l’époque, il semblerait que la tradition voulait qu’on offre un bagel aux femmes qui venaient d’accoucher en guise de porte-bonheur.Mais le bagel n’est que l’un des 200 types de pains que l’on peut trouver en Pologne. Des pains parfois très rustiques, à la farine noire. Et d’autres fois plus élégants, au miel ou fourrés aux fruits. Mais, pour la plupart, ils sont élaborés à partir de recettes vieilles de plusieurs siècles, d’une époque où la préparation du pain prenait plusieurs jours.Aujourd’hui, la texture du bagel est généralement dense. Le résultat d’une pâte au levain naturel — plus digeste et de meilleure qualité nutritionnelle donc — et brièvement bouillie dans l’eau avant d’être passée au four. Le bagel peut être dégusté chaud ou froid. Il est généralement servi garni de fromage, de saumon ou d’autres ingrédients, selon les régions et les inspirations. © DerHexer, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0-GFDL et ImagesMy, Fotolia ; magdal3na, Fotolia
Le naan, une tradition en Asie Le naan est une sorte de pain en feuille, fabriqué à partir de farine de blé — ordinaire, raffinée ou un mélange des deux — et cuit sur la paroi chaude d’un four. Il est beaucoup consommé en Asie centrale et en Asie du Sud. On en trouve ainsi de différentes épaisseurs — de quelques millimètres à un centimètre — et de différentes formes, même s’il présente classiquement la forme d’une larme. Le naan peut également être vendu nature ou parfumé d’épices.Le naan est apprécié en Mongolie, dans le cadre d’une cuisine traditionnelle assez simple. Même si le millet — et non le blé — est la principale céréale consommée dans le pays. Et petite particularité : les habitants de Mongolie utilisent beaucoup de sel pour leur cuisine. Alors depuis quelques années, l’Organisation mondiale de la santé a lancé dans le pays un programme de sensibilisation dans le but de prévenir l’hypertension et les cardiopathies. Certaines boulangeries ont joué le jeu en réduisant la quantité de sel dans leur pain. Finalement, sans même que leurs clients s’en aperçoivent. © Jiri Hera, Fotolia et hbieser, Pixabay, CC0 Creative Commons ; magdal3na, Fotolia
Quels sont les aliments qui font gonfler le ventre ? - Futura
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