Jambes gonflées, œdème aux mains, poids qui varie (beaucoup) d’un jour sur l’autre ? On y va mollo sur le sel, et on mise sur les aliments qui boostent la circulation sanguine et drainent l’eau en excès.
L'ail améliore le fonctionnement du système cardiovasculaire
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) recommande d’en consommer une gousse par jour, idéalement crue et pressée si l’on y arrive, afin de protéger notre système cardiovasculaire1. En effet, depuis une quinzaine d’années, plusieurs études ont montré la capacité de l’ail à fluidifier le sang et à détendre les vaisseaux sanguins. Cet alliacé lutte ainsi contre la stagnation du sang (stase) et des liquides dans le corps.
L’anchois fluidifie le sang
Poisson gras peu calorique (128 Kcal/100 g), il est riche en oméga 3 EPA (0,43 g/100 g) et DHA (0,93 g). Ces bonnes graisses ont sur le sang une action fluidifiante proche de celle de l’aspirine et, grâce à leurs vertus anti-inflammatoires, elles protègent l’intégrité des vaisseaux sanguins. Autre atout de l’anchois : ses protéines indispensables à la production de collagène, constituant clé des muscles qui entourent les veines. Ces derniers sont alors plus toniques, et le pompage du sang et des liquides est plus efficace. Une à deux portions d’anchois par semaine, obligatoirement frais, car les versions saumurées sont trop riches en sel.
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Le cassis booste la santé des veines
Comme les myrtilles, les framboises ou les groseilles, le cassis renferme des anthocyanes (457 mg/100 g), des antioxydants connus pour augmenter la résistance des vaisseaux sanguins et diminuer la perméabilité capillaire (c’est- à-dire le passage des liquides des veines vers les autres tissus). C’est aussi un champion de la vitamine C (50 g couvrent les apports journaliers recommandés), indispensable à la production de collagène.
Le crabe nourrit les parois vasculaires
Ses deux oligo-éléments stars, le sélénium et le zinc, contribuent avec les protéines à la fabrication des fibres collagènes et élastines, qui constituent les muscles et les parois veineuses. Un bon taux de sélénium et de zinc garantit donc des vaisseaux souples et résistants, permettant ainsi de prévenir efficacement la rétention d’eau.
L’orange sanguine, agent de circulation
Sa chair vive et juteuse regorge de nutriments qui dopent la circulation : des antioxydants (flavonols) à l’action anti- inflammatoire et anticoagulante, de la vitamine C, essentielle à la fabrication du collagène, et, chose rare chez les agrumes, de l’anthocyanine, reconnue pour augmenter la résistance et la perméabilité des vaisseaux sanguins
L’eau élimine l’eau
Contrairement aux idées reçues, boire beaucoup d’eau n’aggrave pas la rétention. Au contraire : une bonne hydratation facilite le travail des reins et favorise le drainage et l’élimination. La bonne dose : 1,5 à 2 l par jour, soit environ 8 verres de 200-250 ml, répartis au long de la journée (1 verre toutes les 2 heures), de préférence en dehors des repas. On privilégie les eaux pauvres en sel (Courmayeur, Thonon, Evian, Vittel, Contrex, Salvetat, Cristaline, Rosée de la Reine...).
L’asperge, diurétique en chef
Il lui suffit de quelques minutes pour parfumer notre urine d’une odeur soufrée caractéristique. C’est dire à quel point elle accélère l’élimination de l’eau! Elle doit son efficacité à des substances comme le fructosane (un glucide) et l’asparagine (un acide aminé) qui stimulent l’élimination rénale, et, surtout, à sa richesse en potassium (200 mg/100 g). L’asperge contient des flavonoïdes (quercétine) antioxydants qui améliorent la circulation. Verte, violette ou blanche : peu importe, à condition de privilégier les cuissons courtes qui préservent ses bienfaits.
Le concombre, un bon éboueur
Blindé en eau (96 %) et affichant un super-rapport potassium (diurétique) / sodium (qui retient l’eau dans les cellules) – 157 mg versus 2 mg –, il facilite l’élimination des toxines et possède un effet draineur marqué. Il renferme aussi du silicium et du soufre, des substances qui stimulent le fonctionnement rénal. Tout ça pour 13 calories/100 g seulement : on aurait tort de s’en priver!
L’ananas, anti-œdème
L’un de ses enzymes, la bromélaïne, est utilisé en chirurgie postopératoire pour réduire la douleur, l’inflammation et, surtout, l’œdème2. Selon une étude américaine publiée en 2008, cette substance participerait aussi à empêcher la formation de caillots sanguins. On trouve la broméline uniquement dans l’ananas frais, pas en conserve. Elle est plus concentrée dans la partie centrale du fruit, la plus dure.
La noix de pécan protège les veines
Hyper-riche en antioxydants, elle renferme notamment des composés phénoliques et des proanthocyanidines, qui tonifient et imperméabilisent les veines, du zinc et du sélénium, qui contribuent à la fabrication du collagène, et de la vitamine E protectrice reconnue des parois veineuses et artérielles. On en consomme une poignée par jour.
1. Méta-analyse sur les effets de l’ail en termes de santé cardiovasculaire, 2014
2. MacKay D, Miller AL. Nutritional support for wound healing. Altern Med Rev. 2003 Nov;8(4):359-77.
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