DÉCRYPTAGE - La loi climat en discussion a acté le principe d’une notation écologique des produits, en commençant par le textile puis l’alimentaire. D’âpres discussions ont lieu en coulisses sur les critères à retenir pour ce projet en gestation depuis plus de dix ans.
A , B, C, D, E… Fort, modéré, faible… Depuis janvier, les habitués de l’application Yuka sont bousculés dans leurs habitudes. Car, à côté de la notation santé, une nouvelle signalétique vient évaluer l’impact environnemental de 30 000 produits du quotidien. Avec cinq lettres allant du vert au rouge, cet Éco-Score a immédiatement provoqué l’ire de la filière viande. Vent débout contre une notation qu’elle estime stigmatisante pour l’élevage extensif (car gourmands en surfaces), celle-ci a dénoncé une «opération publicitaire» faisant fi de la spécificité du monde agricole.
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Menée avec dix autres acteurs privés, dont Marmiton, Foodchéri…, l’initiative, lancée par Yuka, est pourtant un aperçu de ce qui attend les industriels de la consommation, dans le cadre de la loi climat et résilience. Actuellement en discussion, le texte instaure, après une expérimentation lancée par la loi antigaspillage de 2020, un système obligatoire d’étiquetage environnemental des produits dans les magasins. Le gouvernement
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Aliments, vêtements… la bataille de l'étiquetage environnemental - Le Figaro
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