Afin de colmater une brèche dans la réglementation québécoise sur l'étiquetage alimentaire, Québec solidaire cherche à rendre obligatoire l'étiquetage indiquant la provenance de tous les produits alimentaires transformés et emballés au Québec.
En effet, les entreprises n'ont pas l'obligation d'indiquer l'origine d'un produit alimentaire du moment qu'il est transformé et emballé au Québec.
« On veut encourager l'achat de produits locaux et augmenter l'autonomie alimentaire de la population, mais encore faut-il donner aux familles québécoises les outils et les renseignements nécessaires pour qu'ils puissent faire les bons choix », a indiqué Émilise Lessard-Therrien, responsable du dossier de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation pour le parti d’opposition.
« Si on ne sait pas réellement d'où proviennent nos aliments, comment sommes-nous censés orienter nos habitudes de consommation pour favoriser les produits d'ici et minimiser les impacts de l'importation massive des aliments? » a-t-elle ajouté.
Selon la députée solidaire, l'étiquetage devrait indiquer la provenance des ingrédients primaires utilisés dans tout produit, par exemple les fruits dans les jus, le blé dans les pâtes ou l'avoine dans le gruau.
Alors que les fruits et les légumes sont régis par le Règlement sur l'indication de l'origine des fruits et légumes frais, qui oblige les entreprises à indiquer le pays d'origine des produits importés, les viandes et les produits transformés ici ne sont présentement pas soumis aux mêmes exigences.
QS demande d'identifier la provenance des principaux ingrédients des aliments transformés - Le Journal de Montréal
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